LA PRÉDICATION DU 24 AOÛT

Dis-moi comment tu pries

Pasteure Béatrice Cléro-Mazire, prédication pour l’Oratoire du Louvre le 24 août 2025


Daniel 6, 4-13

4 Daniel lui-même surpassait les chefs et les satrapes, parce qu’il y avait en lui un souffle extraordinaire ; et le roi projetait de le placer à la tête de tout le royaume.
5 Alors les chefs et les satrapes se mirent en quête d’une affaire d’État pour accuser Daniel. Mais ils ne purent trouver aucun motif d’accusation, aucune erreur, parce qu’il était digne de confiance, et qu’on ne trouvait chez lui ni négligence, ni erreur.
6 Alors ces hommes dirent : Nous ne trouverons aucun motif d’accusation contre ce Daniel, à moins que nous n’en trouvions un dans la loi de son Dieu.
7 Puis ces chefs et ces satrapes se précipitèrent chez le roi et lui dirent : Roi Darius, puisses-tu vivre toujours !
8 Tous les chefs du royaume, les intendants, les satrapes, les conseillers et les gouverneurs sont d’avis que soit publié un édit royal mettant en vigueur cette interdiction : « Quiconque, pendant trente jours, adressera des prières à un autre dieu ou à un autre homme que toi, ô roi, sera jeté dans la fosse aux lions. »
9 Maintenant, ô roi, confirme l’interdiction et signe le décret, afin qu’il soit irrévocable, selon la loi des Mèdes et des Perses qui ne peut être abrogée.
10 Là-dessus, le roi Darius signa le décret d’interdiction.
11 Lorsque Daniel sut que le décret était signé, il monta chez lui, dans la chambre à l’étage dont les fenêtres étaient ouvertes dans la direction de Jérusalem ; trois fois par jour il se mettait à genoux, il priait et louait son Dieu, comme il le faisait auparavant.
12 Alors ces hommes se précipitèrent et trouvèrent Daniel qui suppliait et invoquait son Dieu.
13 Puis ils allèrent trouver le roi et lui parlèrent de l’interdiction royale : N’as-tu pas signé une interdiction stipulant que quiconque, pendant trente jours, adresserait des prières à un autre dieu ou à un autre homme que toi, ô roi, serait jeté dans la fosse aux lions ? Le roi répondit : La chose est certaine, selon la loi des Mèdes et des Perses qui ne peut être abrogée.


On oublie parfois trop vite que l’histoire de Daniel dans la fosse aux lions est une histoire hautement politique. C’est un best-seller des écoles bibliques comme si c’était un conte pour les enfants avec de bons gros lions refusant de manger le gentil Daniel. Mais l’affaire a de quoi nous rappeler les manœuvres politiques les plus viles qui édictent des lois pour des intérêts inavouables et vont jusqu’à provoquer la condamnation et la mort de celles et ceux dont on veut faire des ennemis.

Les idéologies les plus haineuses de notre histoire ont ainsi pu, en toute légalité, faire condamner à mort des populations qui jusque-là n’avaient rien qui les singularisait parmi les autres sujets ou citoyens. Il suffit d’inventer des lois raciales, par exemple, pour créer une race. Pointez du doigt une tenue vestimentaire, une coutume ou un rituel ; édictez une loi pour l’interdire et ce qui n’était qu’un détail insignifiant dans l’espace public, devient un signe et une transgression.

Dans le cas du prophète Daniel, il est raconté qu’il accède, bien qu’étant immigré, aux plus hautes fonctions de l’État. Ses qualités ne font aucun doute et son origine ou sa religion n’empêchent en rien son ascension sociale, jusqu’à ce que les intérêts de quelques jaloux entrent en jeu et que ce qui était secondaire soit mis en avant comme un problème. Et comme la jalousie ne se légitime pas par elle-même, il faut lui trouver un masque ; c’est alors la loi qui, dévoyée dans sa finalité, servira les intérêts des jaloux.

Le livre de Daniel n’est pas un conte pour enfants, mais bien une réflexion sur le pouvoir et sur l’intégration des peuples vassaux dans le grand empire de Babylone. La question du livre est de savoir comment rester libre quand on est exilé.

Daniel est la victime d’une machination politique parce qu’il est immigré et que certains considèrent qu’il a pris une place que d’autres lui jalousent et lui contestent. C’est à son identité qu’on s’en prend, comme si le fait d’avoir prié son Dieu dans sa chambre était le signe qu’il ne peut prétendre légitimement à la place que ses compétences lui permettaient d’avoir. Toutes les discriminations fonctionnent ainsi, sur des considérations qui transforment des particularités personnelles en critères d’identité sociale. Daniel prie en privé un autre Dieu, il devient ennemi du Dieu de l’empire.


Aujourd’hui, nous sommes le 24 août, date dont nous voulons nous souvenir chaque année pour ne pas oublier que la liberté de conscience ne va pas de soi. En 1572, ordre est donné dans Paris de tuer les protestants, justement parce qu’ils ne sont pas catholiques. Au nom de la peur qui saisit un monarque, on tue des hommes, des femmes, des enfants qui, hier, cohabitaient dans la même ville. La guerre civile oppose alors les voisins, les membres d’une même famille, sur des critères qui manquent de preuves. Puisqu’il n’y a pas d’exaction réelle contre le pouvoir en place, il faut en inventer, créer les mots qui transforment l’autre en objet d’horreur, lui prêter des intentions mauvaises et le diaboliser pour pouvoir légitimement le tuer et faire place nette. Ce n’est pas la fosse aux lions, mais c’est bien la même cruauté.

En 1905, en plein débat sur la laïcité, Paul Doumer écrit dans son Livre à mes fils :

« Une des formes de la liberté de penser est la liberté des croyances philosophiques et religieuses. Sans doute, chaque homme croit ce qu’il veut, et personne ne serait capable de l’en empêcher. Ce qui se passe dans son for intérieur échappe à tout contrôle et à toute oppression. Mais cette liberté morale de la croyance ne suffit pas. Il faut que l’homme ait la liberté de confesser ce qu’il croit, de pratiquer la religion à laquelle il appartient (…).
Je résumerai en un mot la recommandation à faire à mon jeune lecteur : — sois tolérant. Garde fermement ta foi ou ta conviction, mais admets qu’on ait une foi ou une conviction différente. Ne fais rien, ne dis rien qui puisse blesser la croyance d’un autre homme. C’est chose intime de la conscience humaine, si délicate qu’on la froisse en l’effleurant. »

Depuis ce temps et malgré la loi de séparation des Églises et de l’État, nous voyons à quel point il est difficile à certains religieux zélés de respecter le cadre qui garantit à chacun de vivre ses convictions dans la paix. Et nous voyons aussi combien il est facile de faire d’une question de conviction personnelle un marqueur d’identité sociale.

Dis-moi comment tu pries et je te dirai quel citoyen tu es. À cause de cela, nous en venons souvent à réduire cette liberté de culte à une invisibilité des cultes pour garantir le calme.

Aujourd’hui c’est cette exaction qui consiste à vouloir la disparition de la différence religieuse et l’incapacité de vivre dans un État composite que nous interrogeons à nouveau.


Que devait faire Daniel ? Se cacher, fermer la fenêtre pendant qu’il prie ? Dissimuler sa religion ? Mentir ?

La guerre civile est un régime de peur où chacun se méfie de l’autre pour survivre. Comment, dans un système où règne la prédation, chacun doit inventer des stratégies pour échapper à l’ennemi qui vit dans le même espace que soi ? La ligne de front de la guerre civile, c’est votre propre visage, votre propre front.

Dans ses Essais, Michel de Montaigne raconte comment il eut la vie sauve grâce à son attitude calme et décidée, en pleine période de guerre de religion. Il écrit :

« Si mon visage ne répondait pour moi, si on ne lisait pas en mes yeux et en ma voix la simplicité de mon intention, je n’eusse pas duré sans querelle et sans offense si longtemps, avec cette liberté indiscrète de dire à tort et à droit ce qui me vient en fantaisie, et juger témérairement des choses. »
(Essais, II, 12, « De la physionomie », Paris, PUF, p. 1062)

Dans son livre Survivre, l’historien Jérémie Foa analyse ce que peut être la vie d’une personne dans un régime de guerre civile et les ressorts qui lui permettent de survivre concrètement, mais aussi symboliquement. La particularité de la guerre civile, on l’a vu, c’est que les ennemis se ressemblent tant qu’il faut avoir l’œil pour les discerner. La question récurrente des guerres de religion est celle de l’identité. Non pas pour s’intéresser à l’autre comme à une remarquable nouveauté, mais pour savoir de quel parti il est.

« Qui vive ? » est la question de l’époque des guerres de religion. L’équivalent de « Qui va là », mais dans sa version vitale. « Qui vive ? » est une question-frontière, une barrière qui se dresse devant chacun en le sommant de répondre de son identité.

Alors, pour traverser sain et sauf, il faut parfois mentir, se dissimuler sous des vêtements qui font signes et permettent de se fondre dans le camp adverse. Michel de Montaigne, qui est catholique, raconte cette anecdote :

« Je passai un jour pendant nos guerres civiles avec un honneste gentilhomme et de bonne façon. Il étoit du parti contraire au mien mais je n’en sçavois rien : car il se contrefaisoit tout autre ; et le pis de ces guerres, c’est que les cartes sont si mêlées, vostre ennemy n’estant distingué qu’avec vous de nulle marque apparente ni de langage, ny de port, ny de façon, nourry en mesmes loix, mesmes meurs et mesme foyer, qu’il est malaisé d’y eviter confusion et désordre. »
(Essais, III, 9, Paris, PUF, p. 1062)

La guerre civile, c’est la guerre avec le proche, celui qui parle la même langue. Mais comment Montaigne sut, finalement, que celui qui voyageait avec lui était du parti adverse ? Par son attitude corporelle. Sa peur se lisait sur son visage chaque fois qu’il se trouvait dans l’obligation de répondre à la question : « Qui vive ? ».


Les guerres de religion mettent en cause des convictions, une foi, une spiritualité qui est invisible à l’œil nu. Elles cherchent à identifier l’ennemi extérieurement alors que ce sont ses valeurs et ses convictions que l’on combat. La guerre civile est une affaire interne, Hobbes la décrit comme une maladie de l’État, une épilepsie qui secoue le corps social. Hobbes dénonce l’utilisation du langage dans la guerre civile et montre comment la lecture de la Bible peut servir les intérêts de l’Église catholique contre une République. Il parle des obscurcissements volontaires apportés aux textes bibliques pour justifier la main basse des pouvoirs religieux sur les pouvoirs politiques.

Jérémie Foa montre comment la langue crée la guerre civile en même temps que la guerre civile crée du langage. Au temps des guerres entre catholiques et protestants, c’est le christianisme qui se divise. Alors, il faut trouver comment appeler ces chrétiens qui prient le même Dieu tout en étant différents. C’est ainsi que va naître : « la religion prétendue réformée ».

Le soupçon s’immisce jusque dans la langue et l’autre ne peut être qu’un menteur. Dans ces temps de troubles, la façon de nommer des positions différentes les crée comme positions trompeuses et ennemies. On parle aussi de « ceux qui se disent réformés » ; on parle des « soi-disant réformés ». Jérémie Foa établit chronologiquement ce durcissement du soupçon en pointant les termes employés pour parler des protestants dans les édits de pacification successifs : « La religion qu’ils disent réformée », puis « ceux de la religion qu’on dit réformée » qui se transforme en « la nouvelle religion prétendue réformée », pour devenir « la religion prétendue réformée ».

Puisque les ennemis des guerres civiles se ressemblent tant, il faut créer l’ennemi et c’est la tâche du langage de réifier l’autre, de le diaboliser, de le rendre monstrueux pour pouvoir légitimer l’envie qu’on a alors de le tuer.

Le langage de la guerre civile est aussi une arme, et sans doute la mieux adaptée au conflit, puisqu’elle est elle aussi interne, touchant à l’intime et à la pensée.

On peut se demander comment un tel déferlement de violence et de cruauté peut se déployer dans les massacres des guerres civiles et comment découper son proche devient tout à coup possible sans qu’aucun verrou de la conscience ne vienne empêcher le crime. C’est que le langage souvent a préparé le massacre. Le proche n’est plus un proche, mais une bête, un monstre, un mal qu’il faut extirper du corps social.

Jérémie Foa parle du langage animalier employé pour réduire les protestants à des nuisibles : ils sont « ces porcs sangliers qui démolissent et arrachent la vigne de l’église catholique ». Les « huguenots » sont aussi appelés, par assonance, « les guenons de l’Église ». Le chanoine de Saconay assimile les protestants à des bêtes en ces termes :

« Voyez ces chiens enragés, ces serpents se traînant sur leur ventre, dragons couverts de grosses escailles, Aspics, Basiliques, scorpions : ce sont renards et singes imitant choses humaines ».

Le chanoine avait sans doute oublié que tout ce bestiaire avait été sauvé dans l’arche de Noé !


Bien sûr, il ne s’agit pas ici de réactiver la haine passée, mais de ne pas oublier les ressorts de cette haine. Nous le voyons, la langue, les mots qui disent l’autre, la présentation des événements construisent petit à petit l’ennemi, jusqu’à ce qu’il devienne une cible réelle.

Aujourd’hui, nos moyens d’information sont utilisés pour rendre compte d’une réalité, mais aussi pour manipuler les consciences et les préparer à la banalisation du mal et de la haine. Sans doute avons-nous à résister et à sans cesse combattre ces interprétations qui couvent dans les mots mêmes. Notre fidélité est là où les mots essaient loyalement de dire une pensée, une foi, un problème.

Nous sommes de la religion de la Parole.

AMEN

LES TEXTES DE LA LITURGIE

Culte à l’Oratoire du Louvre

Dimanche 24 Aout 2025

Commémoration de la Saint-Barthelemy
Culte par la pasteure Béatrice Cléro-Mazire
Culte accompagné à l’orgue par Alexandre Korovitch.

Orgue

Annonce de la grâce
La grâce et la paix nous sont données de la part de Dieu notre Père en Jésus notre frère et notre sauveur .

Accueil

Bienvenue à toutes et à tous dans ce culte, que vous soyez protestants ou non, croyants ou non, de passage ou ancrés dans cette communauté de longue date, c’est au nom de Jésus que nous nous accueillons aujourd’hui les uns les autres pour rendre gloire à Dieu.
Bienvenue à vous qui êtes avec nous grâce à internet, nous vivrons ce culte accompagné par Alexandre Korovitch à l’orgue.

Réunissons-nous avec le chants du 1er répons

Chant spontané : Bénissons Dieu le seul Seigneur Psaume 134

Louange :

Les Béatitudes 

Jésus dit:

«Heureux ceux qui reconnaissent comme simples, car le royaume des cieux leur appartient!

Heureux ceux qui pleurent, car ils seront consolés!

Heureux ceux qui sont doux, car ils hériteront la terre!

Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront rassasiés! Heureux ceux qui font preuve de bonté, car on aura de la bonté pour eux! 

Heureux ceux qui ont le coeur pur, car ils verront Dieu! 

Heureux ceux qui procurent la paix, car ils seront appelés fils de Dieu!

Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice, car le royaume des cieux leur appartient!

Heureux serez-vous lorsqu’on vous insultera, qu’on vous persécutera et qu’on dira faussement de vous toute sorte de mal à cause de moi.

Réjouissez-vous et soyez dans l’allégresse, parce que votre récompense sera grande au ciel. En effet, c’est ainsi qu’on a persécuté les prophètes qui vous ont précédés.

Matthieu  5, 1-12

Psaume : Le Psautier français n° 23 strophes 1,2,3

Volonté de Dieu 

Que l’amour soit sans hypocrisie. Ayez le mal en horreur ; attachez-vous au bien. Quant à l’affection fraternelle, soyez pleins de tendresse les uns pour les autres. Soyez les premiers à honorer les autres. [Épître aux Romains, (12:10)

Chant spontané : Cantique Parle Parle Seigneur n° 193

Repentance :

Mon Dieu, quelle guerre cruelle ! 

Je trouve deux hommes en moi : 

L’un veut que plein d’amour pour toi

Mon coeur te soit toujours fidèle. 

L’autre à tes volontés rebelle 

Me révolte contre ta loi.

L’un tout esprit, et tout céleste, 

Veut qu’au ciel sans cesse attaché, 

Et des biens éternels touché, 

Je compte pour rien tout le reste ;

Et l’autre par son poids funeste 

Me tient vers la terre penché.

Hélas ! en guerre avec moi-même, 

Où pourrai-je trouver la paix ? 

Je veux, et n’accomplis jamais. 

Je veux, mais, ô misère extrême !

Je ne fais pas le bien que j’aime, 

Et je fais le mal que je hais.

O grâce, ô rayon salutaire, 

Viens me mettre avec moi d’accord ;

Et domptant par un doux effort 

Cet homme qui t’est si contraire, 

Fais ton esclave volontaire 

De cet esclave de la mort

  Jean  Racine
Chant spontané : J’aime mon Dieu car il entend ma voix Psaume 116 b

Annonce de la grâce

Mais le Seigneur nous redit sa grâce et dit à chacun de nous : « Ma grâce te suffit, car ma puissance s’accomplit dans ta faiblesse ».

Chant spontané : Ô que c’est chose belle, psaume 92

Confession de foi

 

Nous partageons une confession de foi,  attribuée au pasteur Charles Wagner :
« Je crois qu’il nous a aimé le premier ».

 

Je crois en Dieu.
Je crois qu’il nous a aimé le premier ; avant que nous existions, avant nos pères, avant les débuts obscurs d’où sortit l’humanité, il nous a aimés.
Mieux qu’une mère en espérance d’enfant qui pense à l’inconnu qui sommeille en elle, je crois que Dieu nous a aimés d’avance et portés.
Car nous sommes son espérance et nous sommes sa crainte, sa joie et sa douleur. 

 

Je crois que malgré l’immense peine qu’il subit par nous, Dieu nous a voulus et nous veut encore, toujours.
A travers les obstacles, les chemins perdus, les gouffres, les ombres de mort, je crois que Dieu nous veut, nous mène et communie avec nous. 

 

Je crois que Dieu en Jésus-Christ nous aime victorieusement, avec une puissance devant laquelle tout cèdera.
Il boira avec tous les calices, il combattra tous les combats, il descendra dans toutes les tombes, jusqu’à la fin et à la fin sera bonne.
Oui, je crois que Dieu est amour et que son Esprit nous anime et nous porte. 

 

Amen. 

 

(D’après une prière de Charles Wagner – Evangile et liberté n° 239. Mai 2010).

Chant spontané : Grand Dieu nous te bénissons n° 69


Doxologie : « Gloire à Dieu dans les cieux et sur la terre, et d’éternité en éternité ».

Lecture du passage de la Bible : Daniel 6, 4-13
 4Daniel lui-même surpassait les chefs et les satrapes, parce qu’il y avait en lui un souffle extraordinaire ; et le roi projetait de le placer à la tête de tout le royaume.

5Alors les chefs et les satrapes se mirent en quête d’une affaire d’Etat pour accuser Daniel. Mais ils ne purent trouver aucun motif d’accusation, aucune erreur, parce qu’il était digne de confiance, et qu’on ne trouvait chez lui ni négligence, ni erreur.6Alors ces hommes dirent : Nous ne trouverons aucun motif d’accusation contre ce Daniel, à moins que nous n’en trouvions un dans la loi de son Dieu. 7Puis ces chefs et ces satrapes se précipitèrent chez le roi et lui dirent : Roi Darius, puisses-tu vivre toujours ! 8Tous les chefs du royaume, les intendants, les satrapes, les conseillers et les gouverneurs sont d’avis que soit publié un édit royal mettant en vigueur cette interdiction : « Quiconque, pendant trente jours, adressera des prières à un autre dieu ou à un autre homme que toi, ô roi, sera jeté dans la fosse aux lions. »9Maintenant, ô roi, confirme l’interdiction et signe le décret, afin qu’il soit irrévocable, selon la loi des Mèdes et des Perses qui ne peut être abrogée.10Là-dessus, le roi Darius signa le décret d’interdiction.

Cantique ,  229 strophes 1,2

Prière d’illumination :

Eternel, apprends-nous à écouter ta Parole. Qu’elle entre dans nos coeurs et nous inspire aujourd’hui comme elle inspira les hommes et les femmes d’hier qui ont transmis leur témoignage de foi dans la Bible. Que ta Parole anime nos pensées et nos actes, pour que nous devenions tes prophètes pour ce monde.    Amen.

Orgue 

Prédication : dis-moi comment tu pries. 

Orgue

Cantique 68B 1et 2

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Orgue

Prière d’intercession :
Notre Père
Notre Père qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour ; pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. Ne nous laisse pas entrer en tentation mais délivre-nous du mal, car c’est à toi qu’appartiennent le règne, la puissance et la gloire, aux siècles des siècles. Amen.

Bénédiction finale
Recevons la bénédiction de Dieu :
L’Éternel qui fait grâce nous bénit et nous garde.

Chant spontané : cantique n°308 « confie à Dieu ta route »

LA VIDÉO DU CULTE DU 24 AOÛT 2025

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