Culte
Baptêmes de Mathieu et de Rhomée et Léopold
Culte présidé par la pasteure Béatrice Cléro-Mazire
Liturgie et prédication de la pasteure Béatrice Cléro-Mazire
Culte accompagné à l’orgue par Sarah Kim, organiste co-titulaire
LA PRÉDICATION DU 7 SEPTEMBRE
Moïse et la figure du rescapé Exode 2, 1-10
Un homme de la maison de Lévi alla prendre pour femme une fille de Lévi. Cette femme fut enceinte et mit au monde un fils. Elle vit qu’il était beau et elle le cacha pendant trois mois. Ne pouvant pas le cacher plus longtemps, elle prit pour lui une caisse de papyrus, qu’elle enduisit de bitume et de poix ; elle y mit l’enfant et la déposa parmi les joncs, au bord du Nil. La sœur de l’enfant se posta à quelque distance, pour savoir ce qui lui arriverait.
La fille du pharaon descendit se baigner dans le Nil, tandis que ses servantes se promenaient au bord du Nil. Elle aperçut la caisse au milieu des joncs et envoya une de ses servantes la prendre. Elle l’ouvrit et vit l’enfant : c’était un petit garçon qui pleurait. Elle voulait l’épargner, mais elle dit : C’est un des enfants des Hébreux ! Alors la sœur de l’enfant dit à la fille du pharaon : Veux-tu que j’aille t’appeler une nourrice d’entre les femmes des Hébreux, afin qu’elle allaite cet enfant pour toi ? Va, lui répondit la fille du pharaon. La jeune fille alla donc appeler la mère de l’enfant. La fille du pharaon lui dit : Emporte cet enfant, et allaite-le pour moi ; je te donnerai ton salaire. La femme prit l’enfant et l’allaita.
Quand l’enfant eut grandi, elle l’amena à la fille du pharaon et il devint un fils pour elle. Elle l’appela du nom de Moïse (« Tiré »), car, dit-elle, je l’ai retiré de l’eau.
Il est souvent difficile de se figurer, parmi les personnes qui nous entourent, combien d’entre elles ont eu des débuts difficiles dans la vie et auraient pu ne jamais être là aujourd’hui. Naître et grandir ne vont pas de soi et la Bible nous parle de cette préoccupation majeure de toute l’humanité : quel est avenir promis à l’enfant à naître. Des difficultés d’enfanter des matriarches aux récits de guérisons qui nous montrent des parents pris dans l’inquiétude pour la survie de leur enfant, les débuts des personnages bibliques sont toujours source de récits édifiants pour mesurer la valeur d’une vie humaine et la place que le divin occupe en elle.
Cette fragilité humaine, au lieu d’affaiblir l’espérance placée dans l’existence de ces petits êtres, a été reprise comme un véritable motif de vocation hors du commun, par les mythes et légendes de nombre de cultures à travers le monde. J’appellerai ce motif : « la figure du rescapé ». Il met en scène des enfants de l’impossible, dont la vie a été menacée et qui, contre toute attente, survivent et ont un destin prestigieux. Leur vie est auréolée de merveilleux et de miraculeux, ce qui en fait des êtres à part du commun des mortels.
Comme une revanche sur l’adversité, ce motif est construit, souvent après coup, alors même qu’on ne sait rien de l’enfance réelle du personnage auquel on prête le statut de rescapé. Les récits et chroniques qui font l’éloge des grands personnages de l’Antiquité regorgent d’événements mettant en péril leur vie, pour mieux montrer combien leur existence est précieuse et voulue par les dieux eux-mêmes. On peut citer l’exemple de Romulus rescapé car nourri par une louve, ou encore Héraclès dont la naissance est compromise par l’intervention de la déesse Héra qui envoie les Moires croiser les jambes de la mère en travail, l’empêchant ainsi d’accoucher. Mais la gentille Galanthis intervient et retourne la situation. Héraclès vivra .
La Bible ne déroge pas à cette habitude antique et raconte les débuts difficiles et dangereux de ceux qu’elle érige en héros. On peut citer comme exemple celui de Jésus qui, dès la naissance est menacé de mort par Hérode et devra fuir en Égypte pour échapper au massacre des innocents. Le massacre n’est en fait attesté par aucun historien de cette époque et la fuite en Égypte qui a eu une postérité picturale abondante, est un épisode qui permet de relier Jésus à Joseph et à l’histoire du salut. Ce motif remonte d’ailleurs les générations, on le voit avec Obed, présenté comme l’ancêtre du Christ et sans lequel Jésus n’aurait jamais pu voir le jour. Dans le livre de Ruth, Obed est l’enfant donné à Ruth et Booz alors que l’adversité avait frappé la famille de Noemie, la laissant sans descendance. Beaucoup d’autres enfants sont présentés comme étant nés contre toute attente, comme, par exemple, Isaac, donné au couple âgé et stérile d’Abraham et Sarah ; Ismaël, enfant né d’Abraham avec son esclave et qui risque de mourir de soif dans le désert parce que Sarah avait demandé qu’on le chasse de sa maison : il sera sauvé in extremis par une source donnée par Dieu ; Samuel, donné à Anne alors que la pauvre femme devenait folle de ne pas pouvoir engendrer. Dans les Évangiles, Jean le baptiste est donné à Elisabeth alors qu’elle était stérile et avancée en âge.
On le voit, il est bon pour un héros d’avoir des débuts improbables, à condition qu’il s’en sorte.
Dans l’Exode, c’est Moïse qui fait figure de rescapé et la construction de son récit d’enfance a de quoi nous étonner. Dans son l’ivre : « Moïse en version originale », le professeur du Collège de France Thomas Römer montre que deux récits sont enchâssé l’un dans l’autre dans cette histoire miraculeuse.
La version « originale », si l’on tient compte des documents qui nous sont parvenus, présente le sauvetage entièrement à l’initiative de la fille du pharaon et fait ainsi de Moïse un héros très Égyptien. Cette identité a dû poser problème ultérieurement, puisque des éléments visant à renforcer l’identité hébraïque de Moïse ont été ajoutés. Par exemple, il est étonnant que celui qui semble être le premier né d’un homme de la famille de Lévi se retrouve avec une soeur dès le quatrième verset du récit. Quant aux versets 7 à 10 qui parlent de la manœuvre de la sœur du bébé proposant sa propre mère pour allaiter l’enfant, ils redonnent la main aux Hébreux et font de Moïse un personnage élevé par les Hébreux et non par les Égyptiens. Sans ces ajouts identitaires, le récit donnerait : « La fille du pharaon descendit se baigner dans le Nil, tandis que ses servantes se promenaient au bord du Nil. Elle aperçut la caisse au milieu des joncs et envoya une de ses servantes la prendre. Elle l’ouvrit et vit l’enfant : c’était un petit garçon qui pleurait. Elle voulait l’épargner, mais elle dit : C’est un des enfants des Hébreux ! La fille du pharaon le prit pour fils. Elle l’appela du nom de Moïse (« Tiré »), car, dit-elle, je l’ai retiré de l’eau. »
Moïse est adopté, il reçoit son nom de la part de la fille du pharaon, parce qu’elle l’a tiré de l’eau, dit le récit. Mais le prénom Moïse est bien un nom égyptien et s’il existe une racine hébraïque très rare qui pourrait renvoyer au verbe retirer, c’est la racine d’un mot égyptien qui signifie : enfanté, qu’on retrouve notamment dans les noms des grands rois d’Égypte, comme par exemple Thout-mosis qui signifie : « enfanté par le Dieu Thot. Ce nom donne une origine quasi divine à celui qui le porte. Alors, me direz-vous pourquoi ne pas appeler Moïse : Yahwe-Mosis ? Sans doute parce que Moïse est un nom connu depuis le second millénaire et que l’auteur garde l’ambiguïté sur la double origine de Moïse, dont il parle constamment comme « l’enfant » et qui sera appelé Moïse « l’enfanté » par la fille du Pharaon. Avec la formule rituelle : « il devint un fils pour elle », l’auteur atteste que Moïse est bien adopté par la princesse Egyptienne.
Quel destin extraordinaire ! Ce petit enfant promis à la mort dans le fleuve est entouré de mille soins, d’abord par la mère qui le dépose dans une boîte bitumée et donc étanche en espérant bien qu’il soit sauvé et ensuite par une princesse qui étrangement, se baigne dans le fleuve et l’adopte. Cette histoire a de fortes ressemblances avec la légende des origines de Sargon, le fondateur de l’empire assyrien.
Alors que Moïse est né de la maison de Lévi, qui sera la maison des prêtres d’Israël, Sargon est né d’une prêtresse et d’un père inconnus. Les prêtresses n’avaient pas le droit d’enfanter : il faut donc cacher l’enfant et peut-être même le faire disparaître. Alors, elle le met dans une corbeille avec de l’asphalte pour qu’elle soit étanche et poussa la corbeille sur la rivière. L’enfant est alors recueilli et élevé par deux personnages éminents : Akki et la déesse Ishtar.
Le modèle, qui date de 2300 avant notre ère visait à légitimer le roi Sargon dont les origines étaient peu claires. Avec deux divinités pour parents adoptifs, il devient intouchable étant d’origine presque divine.
On peut imaginer que, pour Moïse, le but est aussi de donner une légitimité à ce personnage pour qu’il puisse être sauvé précisément par le peuple qui oppresse sa communauté. Adopté par la fille du Pharaon, Moïse devient, lui aussi, intouchable et appelé à un grand destin.
Moïse, le rescapé, est la figure du salut de tout un peuple. Lui, l’enfant qui grandit parmi les oppresseurs de son peuple est comme mis à l’abri en attendant l’heure du salut de Dieu. Moïse n’est pas placé dans n’importe quelle boîte : le mot pour dire cette boîte est un mot d’origine égyptienne qu’on ne retrouve qu’ici et dans la Genèse pour dire l’arche construite par Noé. L’allusion à une arche de salut qui permet à la vie de continuer malgré la catastrophe est manifeste.
La figure du rescapé nous parle du salut de Dieu. Alors, faut-il être menacé de mort pour que le salut de Dieu ait quelque intérêt ? Sans doute tous les débuts de l’enfance ne sont pas aussi aventureux et aussi périlleux, mais il n’en reste pas moins que la naissance de chaque être humain ouvre un livre d’aventures. Peut-être faut-il élargir la figure du rescapé au-delà de celle des rescapés des massacres perpétrés par les tyrans de tous les temps et la regarder comme une vocation à être contre toute probabilité. Exister, contre tout pronostic, espérer contre tout déterminisme.
La figure du rescapé, c’est l’espoir fou d’être ce à quoi nous ne sommes pas prédestinés. C’est la vie singulière qui gagne sur les statistiques, c’est la résilience contre la fatalité, c’est la percée miraculeuse qui franchit les plafonds de verre.
L’aspect légendaire et idéologique de ces récits d’enfance pourrait nous décevoir car ils sont toujours écrits au moment où le personnage principal est devenu grand et où il a besoin de se légitimer. Mais cette écriture ne participe-t-elle pas de la relecture de toute vie humaine ? N’est-ce pas notre défi de chercher le sens de notre présence dans cette existence ? Comment racontons-nous, en la relisant, l’enfance et l’origine d’où nous avons été retirés ? Le chemin parcouru, toutes les barrières, sociales, familiales, parfois physiques ou biologiques qu’il a fallu traverser pour être ce que l’on est avec le nom que l’on a, tout ce parcours n’est-il pas miraculeux ?
D’aucuns diront qu’il n’y a que de la reproduction sociale et que statistiquement, on est là où l’on naît. Mais est-ce si sûr ?
Ne sommes-nous pas toutes et tous redevables à ces pousseurs de corbeilles, ces fabricants d’arches qui, dans nos vies, ont été là pour nous pousser sur la rivière, acceptant de se séparer de nous pour que nous puissions avoir une chance d’exister ailleurs et de déployer nos vies en inventant autre chose ?
En relisant nos vies, ces séparations parfois douloureuses, parfois brutales, apparaissent dans cet après coup du récit de vie comme des étapes salutaires vers ce que nous sommes devenus.
Le second rédacteur du passage de l’Exode que nous avons lu rajoute une sœur à Moïse et le ramène ainsi chez sa propre mère pour qu’elle soit sa nourrice et qu’il ne connaisse jamais que le sein maternel ; mais ce faisant, il nie une vérité que raconte l’histoire de Moïse sauvé des eaux, c’est que Moïse n’a pas à être sauvé d’être poussé dans l’arche ; c’est de l’immobilisme qu’il doit être sauvé. Les eaux du Nil devaient être la force qui supprime tous les enfants des Hébreux sur ordre du Pharaon, avec ce geste d’une mère qui choisit la vie pour son enfant quitte à ce qu’il ne la vive pas avec elle, les eaux du Nil deviennent symbole de vie pour cet enfant qui passe d’une mère à l’autre, d’un amour à l’autre, d’une rive à l’autre, d’une culture à l’autre. Si Abraham va vers lui-même en partant de chez lui, Moïse est poussé loin de chez lui pour se découvrir porteur d’une loi qui libère.
Cette histoire nous parle du Nil, fleuve qui submerge, et ce faisant, fertilise la terre pour donner la vie ; elle nous parle du risque de naître qui nous permet aussi de nous découvrir ; elle nous parle encore du baptême qui oblige à rejoindre une autre communauté que celle de la famille, à élargir le cercle des proches et à envisager la naissance comme une vie nouvelle avec Dieu.
L’enfant qui vogue dans son arche sur le Nil est l’image même de ce salut offert par Dieu à chacun et à chacune d’entre nous ; c’est la même arche qui contiendra la loi qui promet la vie à ceux qui la respectent, c’est la même arche qui traversera à son tour le Jourdain à l’endroit où Jean baptisera pour un changement radical.
En relisant nos vies, de quel péril sommes-nous les rescapés ? Et qui nous a placés dans son arche pour que nous soyons ici aujourd’hui ?
De qui sommes-nous les enfantés ? AMEN.
LES TEXTES DE LA LITURGIE
Orgue
Annonce de la grâce
La grâce et la paix nous sont données de la part de Dieu notre Père en son Fils Jésus notre frère.
Accueil
Bonjour à toutes et à tous et bienvenue ce matin au temple de l’Oratoire du Louvre. Vous toutes et tous qui êtes ici, mais aussi vous tous qui êtes au loin et qui partagez ce culte avec nous.
Réunissons-nous dans la communion fraternelle avec le 1er chant spontané
Chant spontané :
Louange
Heureux l’homme
qui ne suit pas les projets des méchants,
qui ne s’arrête pas sur le chemin des pécheurs,
et qui ne s’assied pas parmi les insolents,
mais qui trouve son plaisir dans la loi du Seigneur,
et qui redit sa loi jour et nuit !
Il est comme un arbre
planté près des canaux d’irrigation,
qui donne son fruit en son temps,
et dont le feuillage ne se flétrit pas :
tout ce qu’il fait lui réussit.
Il n’en est pas ainsi des méchants :
ils sont comme la paille que le vent emporte.
C’est pourquoi les méchants ne se tiendront pas debout au jugement,
ni les pécheurs dans la communauté des justes.
Car le Seigneur connaît la voie des justes,
mais la voie des méchants se perd.
Psaume 36, strophe 1,2,3
Volonté de Dieu
Des gens amenaient à Jésus des enfants pour qu’il les touche de la main. Mais les disciples les rabrouèrent. Voyant cela, Jésus s’indigna ; il leur dit : Laissez les enfants venir à moi ; ne les en empêchez pas, car le royaume de Dieu est pour ceux qui sont comme eux. Amen, je vous le dis, quiconque n’accueillera pas le royaume de Dieu comme un enfant n’y entrera jamais. Puis il les prit dans ses bras et se mit à les bénir en posant les mains sur eux.
Chant spontané : [cliquer ici]
Repentance
Seigneur, mon Dieu, je ne sais pas où je vais, je ne vois pas la route devant moi,
je ne peux pas prévoir avec certitude où elle aboutira.
Je ne me connais pas vraiment moi-même et, si je crois sincèrement suivre ta volonté,
cela ne veut pas dire que je m’y conforme.
Je crois cependant que mon désir de te plaire te plait.
J’espère avoir ce désir au coeur en tout ce que je fais,
et ne jamais rien faire à l’avenir sans ce désir.
En agissant ainsi, je sais que tu me conduiras sur la bonne route,
même si je ne la connais pas moi-même.
Je te ferai donc toujours confiance.
Même quand j’aurai l’impression que je me suis perdu et que je marche à l’ombre de la mort.
Je n’aurai nulle crainte car tu es toujours avec moi et jamais tu ne me laisseras seul dans le péril.
AMEN.
Chant spontané :[cliquer ici]
Annonce du pardon
Dès que Jésus remonta de l’eau du Jourdain, il vit les cieux se déchirer et l’Esprit descendre vers lui comme une colombe. Et une voix survint des cieux : Tu es mon enfant bien-aimé ; c’est en toi que j’ai mis ma joie.
Chant spontané : [cliquer ici]
Voici la volonté de Jésus-Christ pour son Église :
« Toute autorité m’a été donnée dans le ciel et sur la terre.
Allez de toutes les nations faites des disciples.
Baptisez-les au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit et apprenez-leur à garder tout ce que je vous ai enseigné.
Je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde ».
Instruction
Mathieu, Rhomée et Léopold vont être baptisés au nom du Père qui leur donne le souffle de vie.
Ils vont être baptisés au nom du Fils, Jésus-Christ, mort et ressuscité pour eux et qui les appelle à son service.
Ils vont être baptisés au nom du Saint-Esprit qui fera naître chaque jour en eux, la foi, l’espérance et l’amour.
L’eau qui est ici est de l’eau ordinaire, qui aurait pu servir à donner à boire à un ami, à laver les mains d’un enfant, à faire pousser une plante, mais avec la Parole de Dieu, cette eau devient l’eau du sacrement du baptême, eau d’une nouvelle naissance avec Dieu.
Chaque jour notre baptême nous rappelle que nous dépendons de Dieu seul et qu’ensemble nous vivons de son amour.
Nous croyons que cela est vrai pour nos enfants, même s’ils ne le savent pas encore. En effet, « nous aimons Dieu parce qu’il nous a aimés le premier ».
Accueil du baptisé
Mathieu, tu as demandé le baptême. L’Eglise, aujourd’hui accueille ce désir avec joie.
Confession de foi de Mathieu
Déclaration personnelle
Aujourd’hui est un jour unique, car je reçois le baptême avec mes enfants, Rhomée et Léopold. Leur présence à mes côtés est pour moi une joie immense et une source de fierté. Ensemble, nous choisissons d’entrer dans ce chemin de foi, comme une famille guidée par l’amour du Christ, pour l’éternité.
Être père et être mari m’a appris ce qu’est l’amour inconditionnel : un amour simple, vrai, qui se donne sans rien attendre en retour. C’est dans cet amour que je trouve ma plus grande joie et ma plus belle responsabilité.
Je veux rendre hommage à ma famille qui m’a transmis dès l’enfance des repères de bienveillance et de respect. C’est cette éducation et liberté de pensée, qui m’a permis de faire mon propre chemin jusqu’à ce baptême.
Je suis également reconnaissant envers la famille protestante de mon épouse, qui m’a accueilli avec bienveillance et j’ai une pensée émue pour son grand-père, aujourd’hui disparu. Son authenticité, sa foi et sa sagesse demeurent pour moi un exemple précieux qui continue de nous inspirer.
C’est dans la confiance en Dieu que je choisis de bâtir ma vie et celle de ma famille, sûr de son accompagnement fidèle.
(L’assemblée se lève)
Profession de foi
Je crois en Dieu, le Père, source de toute vie et de toute grâce.
Il m’accueille tel que je suis et m’appelle à marcher dans l’humilité et la confiance.
Je crois en Jésus-Christ, notre Seigneur et Sauveur.
Par son amour infini, il m’a réconcilié avec Dieu et m’invite à vivre dans la gratitude et le pardon.
Je crois au Saint-Esprit, présence discrète et fidèle.
Il éclaire mon chemin, fortifie ma foi et m’ouvre à l’amour et à la bienveillance envers les autres.
Je crois au Royaume de Dieu, signe de justice et de paix.
Je veux en être un témoin, en recherchant la fraternité, l’écoute et la compassion.
Chant spontané :[cliquer ici]
Baptême
J’invite l’assemblée à ce lever pour être témoin de ce baptême.
Baptême de Mathieu
Mathieu je te baptise au nom du père, du fils et du saint esprit.
Imposition des mains
Mathieu , pour toi aussi cette parole est vraie : « Dieu a tellement aimé le monde qu’Il a donné son Fils unique afin que quiconque croit en lui ait la vie éternelle »
Baptême de Rhomée
Dieu nous l’a promis : nous sommes à lui, il nous connaît chacun par notre nom.
Rosalie et Mathieu , quel prénom avez-vous choisi pour votre enfant ?
– Rhomée
Rhomée, Je te baptise au nom du père, du fils et du saint-esprit.
Imposition des mains
Pour toi aussi Rhomée cette parole est vraie : « Dieu a tellement aimé le monde qu’Il a donné son Fils unique afin que quiconque croit en lui ait la vie éternelle ».
Baptême de Léopold
Dieu nous l’a promis : nous sommes à lui, il nous connaît chacun par notre nom.
Rosalie et Mathieu , quel prénom avez-vous choisi pour votre enfant ?
– Léopold
Léopold, Je te baptise au nom du père, du fils et du saint-esprit.
Imposition des mains
Pour toi aussi Léopold cette parole est vraie : « Dieu a tellement aimé le monde qu’Il a donné son Fils unique afin que quiconque croit en lui ait la vie éternelle ».
Mot de ROSALIE
Rhomée, Léopold et Mathieu, aujourd’hui vous recevez le baptême comme signe de la grâce et de l’amour de Dieu. Je souhaite que cette étape marque pour vous un chemin de confiance et de paix. Que votre vie soit portée par la joie, la tendresse et l’amour qui unit notre famille. Que vous trouviez toujours dans la foi une lumière pour avancer, une force dans les épreuves et une sérénité dans les moments de doute.
Exhortation à l’assemblée
Frères et sœurs, voici Mathieu, Rhomée et Léopold
Par ce baptême, nous attestons qu’ils sont enfants de Dieu.
Ils sont ici chez eux, vous êtes leur famille spirituelle.
Vous leur accorderez, ainsi qu’à leur famille, le soutien de votre prière.
Aucune contrainte ne les retiendra dans la communauté chrétienne mais si ils venaient à s’en séparer, vous affirmerez qu’ils peuvent toujours y retrouver leur place. Vous serez ainsi pour eux, des témoins de l’amour inconditionnel de Dieu.
Ce sera notre joie de recevoir le souhait de Rhomée et Léopold de confesser leur foi avec leurs mots quand il seront grands.
Prière d’action de grâce
Père, nous te disons notre joie et notre reconnaissance pour Mathieu Rhomée et Léopold qui viennent de revevoir le signe visible de ta grâce invisible. Nous te prions pour eux et pour leur famille. Nous te remercions pour notre propre baptême et pour la fidélité de ton amour. AMEN
Cantique : Louange et Prière n°204 « Seigneur, dirige et sanctifie », Strophes 1 et 2 [cliquer ici]
Lecture du passage de la Bible : Exode 2, 1-10
1Un homme de la maison de Lévi alla prendre pour femme une fille de Lévi. 2Cette femme fut enceinte et mit au monde un fils. Elle vit qu’il était beau et elle le cacha pendant trois mois. 3Ne pouvant pas le cacher plus longtemps, elle prit pour lui une caisse de papyrus, qu’elle enduisit de bitume et de poix ; elle y mit l’enfant et la déposa parmi les joncs, au bord du Nil. 4La sœur de l’enfant se posta à quelque distance, pour savoir ce qui lui arriverait.
5La fille du pharaon descendit se baigner dans le Nil, tandis que ses servantes se promenaient au bord du Nil. Elle aperçut la caisse au milieu des joncs et envoya une de ses servantes la prendre. 6Elle l’ouvrit et vit l’enfant : c’était un petit garçon qui pleurait. Elle voulait l’épargner, mais elle dit : C’est un des enfants des Hébreux ! 7Alors la sœur de l’enfant dit à la fille du pharaon : Veux-tu que j’aille t’appeler une nourrice d’entre les femmes des Hébreux, afin qu’elle allaite cet enfant pour toi ? 8Va, lui répondit la fille du pharaon. La jeune fille alla donc appeler la mère de l’enfant. 9La fille du pharaon lui dit : Emporte cet enfant, et allaite-le pour moi ; je te donnerai ton salaire. La femme prit l’enfant et l’allaita.
10Quand l’enfant eut grandi, elle l’amena à la fille du pharaon, et celle-ci le prit pour fils. Elle l’appela du nom de Moïse (« Tiré »), car, dit-elle, je l’ai retiré de l’eau.
Psaume 92, strophes 1,2,3,4
Prière d’illumination :
Orgue
Prédication : « Moïse et la figure du rescapé »
Psaume 91, strophes 1,2,3,4
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Prière d’intercession : …
Notre Père
Notre Père qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour ; pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. Ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre-nous du mal, car c’est à toi qu’appartiennent le règne, la puissance et la gloire, aux siècles des siècles. Amen.
Bénédiction finale
Recevons la bénédiction de Dieu :
Le Seigneur qui fait grâce nous bénit et nous garde.
Sortie
LA VIDÉO DU CULTE DU 7 SEPTEMBRE 2025
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