Culte du dimanche 22 juin 2025
Prédication de Béatrice Cléro-Mazire.

Vidéo de la partie centrale du culte

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1215ᵉ jour de la guerre en Ukraine
«
Les Écritures, un équipement pour grandir en humanité »

 


 

Culte présidé par la pasteure Béatrice Cléro-Mazire
Baptême de la jeune Olympia
Culte accompagné à l’orgue par Aurélien Peter, organiste suppléant

 

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Jeu d’orgue

 

Annonce de la grâce

 

La grâce et la paix nous sont données de la part de Dieu notre Père 
en son Fils Jésus, notre Sauveur et notre frère.

 

Accueil par la pasteure Béatrice :

 

Chers amis, chères amies,
Aujourd’hui c’est la fête, c’est la fête des enfants, c’est la fête des Parents et de
toutes celles et ceux qui aiment les enfants et les accompagnent dans leurs
découvertes, leurs questionnements, leurs joies d’enfants. Monitrices, moniteurs,
pasteure, nous avons vécu une année pleine de création, de couleurs et de musique.

 

Cette fête est l’expression de tout ce que nous avons vu cette année en
éducation biblique sur le thème « écrire l’amour de Dieu ». Et, chose
extraordinaire, nous avons découvert que c’est avec nos cinq sens que nous
pouvions sentir et parler de cette relation à ce parent invisible et pourtant
présent qu’on appelle Dieu et ce n’est pas un hasard si c’est avec les sensations
que la Bible parle de cette alliance entre Dieu et nous. Alors, les enfants ont
exploré des textes bibliques que vous allez retrouver tout au long de cette
écriture sensorielle et que les enfants vont partager avec nous.
Alors bon voyage au cœur des sens et du sens des écritures.

 

Louange : 
avec vos oreilles, écoutez la musique de la louange écrite dans les psaumes

 

1 De David.
Je te célèbre de tout mon cœur ;
Face aux dieux je te chante.
2 Je me prosterne vers ton temple sacré
Et je célèbre ton nom, à cause de ta fidélité et de ta loyauté,
Car tu as magnifié ta parole au-delà de tout renom.
3 Le jour où je t’ai invoqué, tu m’as répondu,
Tu m’as donné de la hardiesse, de la force.
4 Tous les rois de la terre te célébreront, Seigneur,
Quand ils entendront les paroles de ta bouche ;
5 ils chanteront les voies du Seigneur,
Car la gloire du Seigneur est grande.
6 Le Seigneur est élevé, mais il voit ce qui est abaissé ;
Et les gens hautains, il les connaît de loin.
7 Si je marche au sein de la détresse, tu me fais vivre,
Tu étends la main sur la colère de mes ennemis,
ta main droite me sauve.
8 Le Seigneur mène tout à bonne fin pour moi.
Seigneur, ta fidélité est pour toujours !
N’abandonne pas les œuvres de tes mains !

 

Chant du Psaume : n° 138 « Que tout mon cœur soit dans mon chant », strophes 1 à 3 [cliquer ici]

 

Volonté de Dieu : 
Dieu a donné la loi à son peuple sur des
tables de pierre pour que toutes et tous sachent combien il les
aimait et combien il voyait en les regardant que c’était bon. Et
Jésus a rappelé le sens de cette loi donnée :
« Pendant six jours on travaillera ; mais le septième jour il y aura sabbat, repos sabbatique
sacré pour le Seigneur. »
[Exode 31 : 15]

 

Jésus disait : Le sabbat a été fait pour l’homme, et non l’homme pour le sabbat, de sorte
que le Fils de l’homme est maître même du sabbat.
[Marc 2 : 28]

 

Repentance

 

D’après l’évangile selon Jean, Jésus a vu qu’on utilisait la loi
pour faire croire que Dieu condamnait les humains, il a dit à
ceux qui détournaient l’esprit de la loi :

 

« Que celui qui n’a jamais péché lui jette la première pierre »
Alors tous les accusateurs sont partis. »

 

On raconte dans la Genèse, que lorsque Dieu a voulu
condamner l’humanité, il s’en est repenti et s’est promis de ne
plus oublier son alliance avec l’humanité. Alors il a écrit en
couleur dans le ciel :

 

Dieu dit : Voici le signe de l’alliance que je place entre moi et vous, ainsi que tous les êtres vivants
qui sont avec vous, pour toutes les générations, pour toujours : je place mon arc dans la nuée et il
sera un signe d’alliance entre moi et la terre. Quand j’aurai rassemblé des nuages au-dessus de terre, l’arc apparaîtra dans la nuée, et je me souviendrai de mon alliance entre moi et vous, ainsi que tous les êtres vivants, et les eaux ne se transformeront plus en déluge pour anéantir tous les êtres.
[Genèse 9 : 13-15]

 

La Bible nous parle de la foi de celles et ceux qui ont écrit tous ces livres. Et
comme un abécédaire, l’amour de Dieu s’écrit avec les attentes, les
sentiments, les visions humaines :
l’alphabet de la foi

 

A comme l’amour de Dieu pour nous
B comme la bénédiction chaque jour et en tout temps
C comme un ciel ouvert vers l’avenir
D comme une divine confiance avec toi
E comme l’éternité de ton alliance
F comme la foi qui anime tes enfants
G comme la graine plantée dans nos cœurs
H comme l’humanité restaurée grâce à ta parole
I comme l’illumination de ta parole sur nos chemins
J comme la joie de te savoir avec nous
K comme le kaïros, le moment propice où ta promesse s’accomplit
L comme la Loi de Moïse devenue parole de vie
M comme la miséricorde de Jésus pour notre vie
N comme la nouveauté de ta parole en Jésus
O comme l’oreille attentive à ta promesse
P comme la Prière de tes enfants vers toi
Q comme les questions toujours en suspens pour nous découvrir
R comme la reconnaissance pour ce que tu produis en nous
S comme la source de notre espérance
T comme théologie quand tu nous aides à nous poser des questions
U comme unique car c’est ainsi que tu nous vois
V comme vie car tu nous dis : « choisis la vie »
W comme wallabys , éléphants, girafes et tourterelles et tout ce qui peuple le
    monde que tu nous donnes à admirer et à protéger.
X comme xénophile car tu nous apprends à accueillir la diversité humaine
Y comme nos Yeux quand ils regardent avec tendresse
Z comme le zèle que nous mettons à servir ta parole d’espérance.

 

Orgue :

 

Liturgie du baptême

 

Institution du baptême
Voici la volonté de Jésus-Christ pour son Église 
« Toute autorité m’a été donnée dans le ciel et sur la terre.
Allez, de toutes les nations faites des disciples.
Baptisez-les au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit
et apprenez-leur à garder tout ce que je vous ai enseigné.
Je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde »

 

Instruction du baptême

 

Olympia va être baptisée au nom du Père qui lui donne le souffle de vie.
Elle va être baptisée au nom du Fils, Jésus-Christ, 
mort et ressuscité pour elle et qui les appelle à son service.
Elle va être baptisée au nom du Saint-Esprit 
qui fera naître chaque jour en elle, la foi, l’espérance et l’amour.

 

L’eau qui est ici est de l’eau ordinaire, qui aurait pu servir à donner à
boire à un ami, à laver les mains d’un enfant, à abreuver la terre, 
mais avec la Parole de Dieu, cette eau devient l’eau 
du sacrement du baptême, eau d’une nouvelle naissance avec Dieu.

 

Chaque jour notre baptême nous rappelle que nous dépendons de Dieu
seul et qu’ensemble nous vivons de son amour.
Nous croyons que cela est vrai pour nos enfants, même s’ils ne le
savent pas encore. En effet, « nous aimons Dieu 
parce qu’il nous a aimés le premier ».

 

[L’assemblée se lève pour être témoin de ce baptême]

 

Baptême d’Olympia :

 

Olympia, je te baptise au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit.

 

Imposition des mains

 

Pour toi aussi cette parole est vraie :
Dieu a tellement aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique,
afin que quiconque croit en lui, ait la vie éternelle.

 

Exhortation à l’assemblée

 

Frères et sœurs, voici Olympia
Par ce baptême, nous attestons qu’elle est enfant de Dieu.
Elle est ici chez elle, vous êtes sa famille spirituelle.
Vous lui accorderez, ainsi qu’à sa famille, le soutien de votre prière.
Aucune contrainte ne la retiendra dans la communauté chrétienne
mais si elle venait à s’en séparer, vous affirmerez qu’elle peut toujours y
retrouver sa place. Vous serez ainsi pour elle, des témoins de l’amour
inconditionnel de Dieu.
Ce sera notre joie de recevoir le souhait de Olympia de confesser sa foi
avec ses mots quand elle sera grande.

 

Orgue :

 

Lecture du passage de la Bible : 2 Timothée 3 : 16-17

 

16 Toute Écriture est inspirée de Dieu et utile pour enseigner, pour réfuter, pour redresser,
     pour éduquer dans la justice, 
17 afin que l’homme de Dieu soit à la hauteur, parfaitement équipé pour 
     toute œuvre bonne.

 

Prière :
Tout ce que nous trouvons dans l’Écriture a été écrit dans le passé pour nous instruire, afin que,
grâce à la persévérance et au réconfort qu’elle nous apporte, nous possédions l’espérance.
[Romains 15 : 4]
Ta parole est une lampe à mes pieds
Et une lumière sur mon sentier.
[Psaume 119 : 105]

 

Prédication : Les Écritures, un équipement pour grandir en humanité

 

 

            Aujourd’hui, les enfants fêtent un an d’école biblique, et si l’on se pose la question de savoir pourquoi nous confions nos enfants à cette éducation particulière, les réponses sont souvent les mêmes : transmettre des valeurs chrétiennes à nos enfants.
            L’amour du prochain, le sens de la communauté, l’importance de certaines choses invisibles et pourtant essentielles dans une vie humaine, n’est plus à démonter, comme le sens de la grâce, le secours de la prière ou la joie de la reconnaissance.
            L’apôtre Paul parle de cet enseignement comme d’une chose décisive dans le développement d’un être appelé à devenir « un homme de Dieu ». Le grand voyageur qu’il est sait que, pour aller loin sans se perdre en route, sans oublier sa vocation, il faut partir avec un bon équipement. Et c’est un vendeur de tentes qui le dit. 
            Timothée est l’élève de Paul, non pas qu’il soit un membre des communautés que Paul a fondées, mais il est lui-même un pasteur de communauté. C’est pour cela que l’on nomme ces lettres à Timothée comme celle adressée à Tite, les lettres pastorales. 
            On ne sait pas si Paul en est l’auteur. Le ton de ces lettres est assez différent de celui des autres épîtres. Mais ce qui est touchant ici, c’est l’effort pédagogique de l’auteur qui, sans doute avec beaucoup d’expérience semble passer au tamis des années son activité missionnaire pour transmettre ce qui reste d’essentiel. Et il écrit à Timothée qu’il a un atout majeur de son côté, c’est qu’il a appris depuis sa plus tendre enfance les « écrits sacrés », comme il les appelle. Et il place tellement sa confiance dans ces écrits, qu’il ajoute :
« Toute Ecriture est inspirée de Dieu et utile pour enseigner ». 
            Est-ce que toute écriture est inspirée par Dieu, je ne sais, tant les voix humaines recouvrent souvent, dans les écrits bibliques, la part de spiritualité et d’élévation vers le divin. Mais dans les activités d’éducation biblique, nous faisons le pari que tous les textes bibliques sont utiles à l’enseignement des enfants qui nous sont confiés. Que ces textes soient d’abord obscurs, qu’ils soient très connus, qu’ils soient très agréables à entendre ou très rudes à accepter, qu’ils soient iréniques ou polémiques, politiques ou mystiques, tous les textes de la Bible peuvent être utiles à l’enseignement des enfants. À condition bien sûr qu’on ne les lise ni comme des paroles sacrées ni comme vérités immuables.
            Mais après s’être posé la question du pourquoi avoir recours à une éducation biblique pour nos enfants, il est bon de se demander comment faire pour les éduquer à la lecture de ces textes. Tout enseignant se pose la question de sa pédagogie et choisit les chemins qu’il empruntera pour transmettre des connaissances, mais aussi pour rendre disponibles aux idées et à la réflexion théologique, des enfants déjà souvent bien instruits dans d’autres disciplines.
            Avec les enfants cette année, nous ne sommes pas partis d’une liste de textes canoniques pour arriver à un programme qui aurait justifié la thèse d’un Dieu aimant, sinon, nous aurions eu très vite un catalogue de bénédictions faisant la preuve par elles-mêmes de la bonté de Dieu. Mais les textes de la Bible sont écrits par des humains et prouvent une chose : c’est que ces auteurs souhaitaient que Dieu soit bon, non qu’il le fût vraiment, car de cela la preuve est impossible à apporter. Devant cette difficulté, nous nous sommes d’abord demandé ce que nous avions dans les mains quand nous tenions la Bible. Quel matériau avions-nous et, dans un deuxième temps, de quoi nous parlaient ces textes ?
            On dira : ces textes nous parlent de Dieu. Ils nous parlent de Jésus Christ, ils nous parlent de la foi. Oui mais voilà, dans le même texte on peut avoir une phrase qui nous présente un Dieu aimant et dans la phrase suivante, on comprend qu’il est redoutable.
            Si la Bible nous parle de Dieu, nous ne savons pas de quel Dieu elle nous parle. De même, de la personne de Jésus, nous savons très peu de choses et la compréhension de ce qu’est le Christ, est très diverse au fil des livres et des contextes d’écriture.
            En revanche, une chose est sûre : les textes bibliques nous parlent de relations, entre humains d’abord, car la Bible est d’abord un imbroglio relationnel et émotionnel ; et puis, la Bible est une bibliothèque qui nous parle de la relation que des humains et parfois des animaux ou des végétaux auraient avec un Dieu. Un Dieu qui est tellement difficile à cerner qu’il est parfois écrit au pluriel, parfois écrit en négatif des dieux des voisins, parfois impossible à décrire et donc à écrire autrement qu’avec ce qu’il n’est pas.
            Alors, comment écrit-on sur un objet d’étude et de curiosité qui n’existe que de façon relationnelle ? Comment écrire et fixer quelque chose de cet être hautement relatif ? Comment discerner, au milieu des projections humaines inévitables, ce qu’il y a de particulier, de spirituel, dans la Bible ?
La question qui s’en suit est évidemment :  mais qu’est-ce qu’écrire ? Alors, nous aventurant dans les langues de la Bible, nous sommes allés rechercher ce que chaque langue, l’hébreu, le grec, disait dans une culture toute différente de ces relations si mouvantes. Pense-t-on de la même façon quand on n’écrit que les consonnes, comme en hébreu ? Jésus pensait-il en araméen comme il semble qu’il le parlait, et comment prendre en compte la pensée grecque qui s’est glissée dans les récits qui parlent de lui ?
            Est-ce que la notion de loi est la même pour un Hébreu en exil à Babylone que pour un Grec sous occupation romaine ; est-ce que l’arc en ciel n’est qu’une belle série colorée ou le rappel de l’arme de l’archer en hébreu ? Et que nous dit un symbole pacifique énoncé avec le nom d’une arme ?
            Alors nous nous sommes demandé ce qui restait d’essentiel dans le geste d’écriture, ce à quoi nous pouvions nous accrocher pour essayer de comprendre le propos de ces auteurs lointains. Est-ce l’intention de fixer, de graver, de faire mémoire, ou bien celle de faire autorité, de prendre le pouvoir, de s’engager, de promettre, ou celle de dire avec la calligraphie la beauté d’une relation ? Ou bien les auteurs de la Bible voulaient-ils inventer, fonder, imaginer, extrapoler des choses dont on ignore encore l’existence et qui pourtant sont déjà chez celui qui écrit, à son insu, presque contre lui ?
            Écrire, implique une incarnation, une présence au monde, une situation particulière. Les images employées dans les textes bibliques nous en apprennent plus sur les sensations de celles et ceux qui vivaient au moment où les textes étaient écrits que sur l’identité de Dieu. Et écrire sur Dieu revient, comme dans toute relation, à dire comment on ressent la présence de l’autre, qu’il soit divin ou humain. Sinon, pourquoi écrire des psaumes destinés à chanter Dieu plutôt que se livrer à une description prosaïque ? Pourquoi écrire des recettes de parfums pour le prier plutôt de qu’écrire des incantations ? Pourquoi évoquer le toucher, la dureté des tables de pierre ou la tendresse des cœurs de chair ? Pourquoi parler de nourritures bien concrètes là où il est question de mort et de résurrection ? Si la Bible est une bibliothèque relationnelle, elle est, par conséquent, le lieu où se nouent les symboles pour dire cette relation.
            Alors, écrire l’amour de Dieu s’est imposé à nous comme une expérience de l’être tout entier, plutôt qu’une théorisation des conditions d’existence de cette relation.
            Comment faire sentir aux enfants les sensations employées comme symboles pour dire la relation d’amour entre Dieu est les auteurs de ces livres ? Comment restituer et par quels symboles, ce qu’aujourd’hui nous avons à écrire de cet amour de Dieu envers nous et de nous envers Dieu ?
            En retrouvant les sensations que ces auteurs connaissaient et qui nous sont étrangères. Il faudrait sentir la myrrhe, sentir l’encens ou l’ambre, pour comprendre les liens avec la mort, la prière ou le voyage que les auteurs bibliques tissaient dans leur mémoire et leur corps. Il faudrait entendre la guitthith ou le shofar pour comprendre les sons qui exprimaient la louange ou la repentance devant Dieu. Il faudrait goûter le pain azyme, le vin doux, les figues, les lentilles et les herbes amères pour comprendre comment ces nourritures convoquaient des symboles religieux dans l’esprit des anciens rédacteurs de la Bible. Mais est-ce la finalité de cette éducation biblique que nous prétendons mener à bien ?
            À quoi servaient les écrits que nous lisons aujourd’hui hors contexte ? Est-ce qu’un Évangile peut se lire hors du rassemblement de la communauté pour laquelle il a été écrit ? Est-ce que la sortie d’Egypte existe en soi ou bien est-ce le récit lié à une recherche d’origine d’un peuple qui rend ce texte fondateur ? Toutes ces questions sont essentielles pour ne pas faire dire aux textes des choses insensées, mais cela ne suffit pas.
            Quand Paul dit que les écrits sacrés sont utiles, il ne parle pas de leur utilité pour connaitre et comprendre les anciens auteurs seulement, mais pour « que l’homme de Dieu soit à la hauteur, parfaitement équipé pour toute œuvre bonne ».
            Ici, on forme des lecteurs, dit notre introduction au programme d’éducation biblique. Il s’agit bien de former nos enfants à ces questionnements incessants dont je viens de vous dresser la liste dans mon propos. Pour les former à une relation critique avec ce qui est écrit, ce qui est transmis, ce qui semble vrai parce qu’énoncé et qui est pourtant toujours une énigme. Dans le flot d’informations auquel nos enfants sont soumis, dans une époque où il n’est pas honteux de colporter des mensonges au nom de la concurrence et du pouvoir, il est bon d’équiper nos enfants des réflexes de questionnements critiques qui font qu’ils ne se laisseront pas trahir par des paroles simples et séduisantes mais trompeuses.
            Éduquer, c’est donner des mots pour dire, c’est équiper nos enfants de mots nombreux, divers, riches, subtils, précis, pour qu’ils puissent enserrer leur pensée comme on sertit un joyau.
            Éduquer, c’est aussi donner des mots pour exprimer ce que l’on ressent. La violence naît souvent de l’impossibilité de passer au symbolique ce qui anime émotionnellement et ne se laisse saisir qu’au bout d’un long effort pour dire. Alors, si les mots n’existent pas, si l’écriture est empêchée, si les symboles ne peuvent se nouer, c’est le corps qui s’agite et qui exprimer sans parler, sans la médiation salutaire des mots.
            Dans notre monde présent, on recommence à éduquer à la guerre : un équipement militaire ne vaudrait-il pas mieux que cet équipement langagier ? Les plus grands poètes, même quand ils ont fait la guerre, même quand ils en sont morts, ont laissé pour les générations futures une compréhension du monde plus utile à l’humanité que toutes les guerres. Je pense à Alain Fournier, à Guillaume Apollinaire ….
            Éduquer c’est donc rendre libres nos enfants, les rendre libres spirituellement, au-delà de ce qu’ils entendent et voient chaque jour de désespérant, ils auront en eux des récits et des énigmes qui transformeront leur vie. Mais je prêche à des convaincus, puisque qu’aujourd’hui, c’est la fête de l’éducation biblique et vous êtes là.                                                                                               AMEN

 

Jeu d’orgue

 

Cantique : Alléluia n°82-05 « il est une foi » strophe 1,3,7,8

 

Annonces et Collecte
Jeu d’orgue

 

Liturgie de Sainte-Cène

 

Préface

 

Louons Dieu :
Seigneur notre Dieu et notre Père, quel bonheur de t’adorer partout et à
tout moment. Quelle joie de te dire merci pour Jésus-Christ ton Fils Sa
venue dans le monde a fait lever l’aube de ton règne d’amour. Humain
parmi les humains, vivant jusqu’au bout ton pardon et ta paix, il nous a
fait découvrir notre véritable humanité. Condamné au supplice de la
croix, il s’est dépouillé de tout pouvoir et de tout prestige, pour nous
rendre libres de te servir. Ressuscité, il est le messager d’un monde
nouveau, d’où toute oppression, toute larme et tout mal disparaîtront.

 

C’est pourquoi, avec celles et ceux qui ont vécu et proclamé cette
espérance pendant tant de siècles, avec ton peuple assemblé ici et
partout, nous célébrons ton nom et nous te chantons :

 

Répons :

 

Institution

 

C’est par le goût d’un repas que nous faisons mémoire de
l’enseignement que Jésus nous a laissé. C’est en mangeant que nous
comprenons la vie d’après lui. La parole prend corps et devient vitale.

 

Prière de communion et d’intercession :

 

Saviez-vous que les auteurs de la Bible ont imaginé que Dieu
sentait les prières comme on sent les parfums ?
Vous avez recu un coeur parfumé à l’entrée de ce temple, c’est le
symbole de ces prières que votre coeur transporte. Dans le silence
adressons nos prière comme un parfum qui monterait aux narines
d’un Dieu aimant.

 

Silence.

Ézéchiel 20 : 41

 

Je vous accueillerai favorablement, comme une offrande d’odeur agréable, quand je vous aurai fait
sortir d’entre les peuples et que je vous aurai rassemblés des pays où vous êtes dispersés ; et je
montrerai ma sainteté parmi vous sous les yeux des nations.[[
Certains parfum sont difficiles à cerner, il font ressentir la passion
jusqu’à la souffrance, mais ils nous emmènent vers la résurrection
et l’amour infini .

 

Marc 14 : 3

 

Comme il était à Béthanie, chez Simon le lépreux, une femme entra pendant qu’il était à table. Elle tenait un flacon d’albâtre plein d’un parfum de nard pur, de grand prix ; elle brisa le flacon et répandit le parfum sur la tête de Jésus. Père invités à ta Sainte cène, nous faisons mémoire des paroles et des gestes de Jésus-Christ, de sa mort, de sa résurrec=on, et dans la confiance nous te présentons notre monde. Nous te prions pour tous ceux que tu nous mets en mémoire. Que ta volonté soit faite.

 

Et puis, certaines prières résument la vie entière :

 

Notre Père

 

Notre Père, qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour ; pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. Ne nous laisse pas entrer en tentation mais délivre-nous du mal, car c’est à toi qu’appartiennent le règne, la puissance et la gloire, pour les siècles des siècles. Amen.

 

Répons :

 

Invitation

 

Dans l’Apocalypse, le Fils de l’homme nous interpelle :
« Voici, je me tiens à la porte et je frappe : si quelqu’un entend ma voix
et m’ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je souperai avec lui et lui avec
moi. »

 

Vous êtes tous invités au repas du Seigneur !
[Formation du cercle]

 

Fraction

 

Jésus leur dit : C’est moi qui suis le pain de la vie. Celui qui vient à moi n’aura
jamais faim, et celui qui met sa foi en moi n’aura jamais soif.

 

Communion

 

Cantique : jeunes et vieux
[Repris trois fois]

 

Bénédiction

 

Que l’Éternel fasse briller sa face sur toi et t’accorde sa grâce !
Que l’Éternel lève sa face vers toi et te donne la paix !
[Nombres 6 : 25-26]

 

Cantique : Evenou Shalom .

 

 

 

Paroles des chants du Culte du 22 juin 2025

 

Répons : Salutation

 

Psaume : Psautier français n° 138 « Que tout mon cœur soit dans mon chant », strophes 1 à 3

 

Strophe 1
Que tout mon cœur
soit dans mon chant ;
Qu’il soit brûlant
De tes louanges.
Je te rends grâce en ta maison ;
Je loue ton nom
Devant les anges.
Tu es venu pour exalter
La renommée
De ta parole.
J’adore ta fidélité
Et ta bonté
Qui me console.

 

Strophe 2
Tu me réponds dès que je crie ;
Tu élargis mon espérance.
Même les grands t’écouteront
Et béniront ta providence.
Ton saint amour, ô roi des cieux,
Veille en tous lieux sur toutes choses.
Dans ses projets tu suis des yeux
L’homme orgueilleux ; Tu en disposes.

Strophe 3
Ta paix, mon Dieu, dure à toujours ;
C’est ton amour qui me délivre.
Quand je suis le plus éprouvé
Ton bras levé me fait revivre.
Et quand je suis au désespoir,
C’est ton pouvoir qui me relève.
Ce qu’il t’a plu de commencer
Sans se lasser ta main l’achève.

 

 

Répons : Volonté de Dieu

 

Répons : Repentance

 

Répons : Grâce

 

Répons : Confession de foi

 

Cantique : Louange et Prière n°204 « Seigneur, dirige et sanctifie », Strophes 1 et 2

 

Écouter l’enregistrement en cliquant ici

 

Strophe 1
Seigneur, dirige et sanctifie
Toute la vie
De ces enfants.
Que ta lumière
Sur leur carrière
Brille en tout temps !
Que, sous ta garde et sous tes ailes,
Ils soient fidèles,
Forts et constants !

 

Strophe 2
Soumets leur âme à l’Évangile,
Au joug facile,
Plein de douceur.
Fais-leur entendre
L’appel si tendre
De leur Sauveur.
Que, pour répondre à sa promesse,
Ils aient sans cesse
Le même cœur !

 

 

Cantique : Alléluia n°52-09 « Il est une foi », Strophes 1, 3, 7, 8

 

1 – Il est une foi ancienne
Que Dieu renouvelle 
Depuis Abraham : 
Quatre mille ans qu’elle trace 
Un chemin de grâce,
Le Royaume est là. 
Quatre mille ans qu’elle trace 
Un chemin de grâce, 
Le Royaume est là 
Seigneur augmente en nous la foi !

 

3 – Il est une foi paisible :
Tout devient possible 
À l’enfant qui croit. 
Et les plus hautes montagnes, 
Un grain de moutarde 
les déplacera.

 

Et les plus hautes montagnes, 
Un grain de moutarde 
Les déplacera.
Seigneur augmente en nous la foi !

 

 

 

7 – Cette foi, nul ne l’impose : 
Tu risques et tu oses 
Un pas à la fois, 
Sans savoir où Dieu te mène,.
Ta marche est sereine,
Le Christ vit en toi.
Sans savoir où Dieu te mène,.
Ta marche est sereine,
Le Christ vit en toi.
Seigneur augmente en nous la foi !

 

8 – Au souffle de l’espérance 
Que ton peuple danse 
D’une même foi ! 
Père, fais de nos faiblesses 
Une forteresse
D’amour et de joie !
Père, fais de nos faiblesses 
Une forteresse
D’amour et de joie !
Seigneur augmente en nous la foi !

 

 

 

Cantique : Alléluia n°51-02 « Jeunes et vieux »

 

Jeunes et vieux se réjouissent ensemble
Les jeunes filles danseront de joie
Laï, laï, laï, laï, laï, laï, 
Laï, laï, laï, laï, laï, laï, laï, laï,
Laï, laï, laï, laï, laï, laï, laï, laï,
Laï, laï, je changerai leur deuil en allégresse
Et je les consolerai
Je leur donnerai la joie au lieu du chagrin
Je leur donnerai la joie
Je leur donnerai la joie au lieu du chagrin
Je leur donnerai la joie

 

 

 

Répons : Bénédiction

 

Paroles des répons des cultes d’éducation biblique (avec Cène)

 

Après la salutation
Ton nom, Seigneur (Psaume 8, str. 1)

 

Ton nom, Seigneur, est un nom magnifique,
Sans fin la terre en reprend le cantique ;
Elle répond de toute sa beauté
A la splendeur du ciel illuminé.

 

Après la volonté de Dieu
Revêts, Seigneur, de ta justice (Psaume 72, str. 1)

 

Revêts, Seigneur, de ta justice
Le Prince de la paix
Et parmi nous qu’il établisse
Son royaume à jamais.
En lui, les plus humbles du peuple
Trouvent un défenseur,
Délivrant les fils de la veuve
Et brisant l’oppresseur.

 

Après la prière de repentance
Tel que je suis (L&P n°630)

 

Tel que je suis bien vacillant
En proie au doute à chaque instant,
Lutte au dehors, crainte au dedans,
Agneau de Dieu, je viens, je viens !

 

Après l’annonce de la grâce
Frappez dans vos mains (Psaume 47, str. 1)

 

Frappez dans vos mains, Vous, tous les humains !
À cris redoublés, Peuples assemblés,
Exultez de joie Car voici le roi.
Redoutable et doux, Dieu veille sur vous ;
Son bras souverain, Sa puissante main,
Étend à jamais Son règne de paix.

 

Après la confession de foi
Hosanna, hosanna ! (Arc-en-Ciel 441/3)

 

Hosanna, hosanna !
Chantons d’un cœur fidèle
Le plus grand des amours
Et la joie éternelle !
Jésus le crucifié,
Le roi plein de douceur,
Dans son humilité
Devient notre Seigneur.

 

Cène
« Pare-toi pour une fête» (L&P n°205, str. 1&2)

 

Strophe 1
Pare-toi pour une fête
O mon âme tiens-toi prête
Monte plus haut que la terre
Vers la céleste lumière.
Ton Seigneur t’offre une place
Au grand banquet de sa grâce ;
Ce Maître au pouvoir immense
Avec toi fait alliance.

 

Strophe 2
Jésus, ta voix nous convie
A ce festin de la vie ;
En ce lieu tout me retrace
Les prodiges de ta grâce ;
Fais qu’aujourd’hui je contemple
Tes charités sans exemple,
Avant de me nourrir d’elles
A tes tables éternelles !

 

Après la bénédiction
Que tout mon cœur (Psaume 138, str.1)

 

Que tout mon cœur soit dans mon chant,
Qu’il soit brûlant de tes louanges !
Je te rends grâce en ta maison,
Je loue ton nom devant les anges.
Tu es venu pour exalter
La renommée de ta parole.
J’adore ta fidélité 
Et ta bonté qui me console.

 

 

Lecture de la Bible

 

Livre 2 Timothée 3 : 16-17

 

16 Toute Écriture est inspirée de Dieu et utile pour enseigner, pour réfuter, pour redresser, pour éduquer dans la justice, 
17 afin que l’homme de Dieu soit à la hauteur, parfaitement équipé pour toute œuvre bonne

 

 

 

Vidéo du culte entier

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