LA LITURGIE
Orgue
Annonce de la grâce
La grâce et la paix nous sont données de la part de Dieu notre Père en son Fils Jésus le ressuscité.
Accueil :
Que chacun soit le bienvenu pour vivre ce culte,
« Les bontés de l’Eternel ne sont pas épuisées, rappelle le prophète Jérémie, l’Eternel n’est pas au bout de son amour. Sa bonté se renouvelle chaque matin », (Lamentations 3, 22 à 23a).
Le Seigneur nous accueille toujours
Et c’est notre joie de lui manifester ensemble notre attachement ce matin, en nous rassemblant, en écoutant sa parole et en le priant.
Réunissons-nous dans la communion fraternelle avec le premier répons
Chant spontané : Bénissons Dieu le seul Seigneur Psaume 134
Louange :
Psaume de reconnaissance
Lance une joyeuse clameur vers l’Éternel,
Terre entière !
Servez l’Éternel avec joie,
Venez avec des acclamations en sa présence !
Reconnaissez que l’Éternel est Dieu !
C’est lui qui nous a faits, et nous sommes à lui :
Son peuple et le troupeau de son pâturage.
Entrez dans ses portes avec reconnaissance,
Dans ses parvis avec la louange !
Célébrez-le, bénissez son nom !
Car l’Éternel est bon ; sa bienveillance dure toujours,
Et sa fidélité de génération en génération.
Psaume : Psautier Français n°107 « Louez Dieu pour sa grâce », strophes 1, 7, 8
Volonté de Dieu
Puisqu’il plaît à Dieu de nous conserver dans son amour, employons notre vie tout entière à son service et ne pensons, ne disons, ne faisons rien qui ne soit pour lui plaire et obéir à sa sainte volonté. Que toutes nos actions se rapportent à la gloire de son nom et au salut de nos frères et de nos sœurs. (Calvin)
Chant spontané : Cantique Parle Parle Seigneur n° 193, str 1
Parle, parle Seigneur, ton serviteur écoute :
Je dis ton serviteur, car enfin je le suis.
Je le suis, je veux l’être, et marcher dans ta route,
Et les jours et les nuits.
Repentance
Seigneur, tu t’es fait l’un des nôtres,
partageant nos souffrances, notre vie et notre mort,
pour que tout être et nos jours soient transformés,
recréés à ton image, remplis de ton Esprit.
Délivre-nous, Seigneur, de tout ce qui nous enchaîne,
de nos peurs inutiles, de notre dureté à l’égard des autres,
de notre volonté d’avoir raison à tout prix,
pour que nous retrouvions pour nos frères et nos sœurs
un regard clair d’amour et de justice.
Fortifie sans cesse notre vie, Seigneur,
pour qu’elle retrouve fraîcheur et spontanéité,
que nos pensées et nos actes retrouvent la force de l’espérance,
que nous soyons libérés des préjugés qui paralysent, et que nos projets soient inspirés par ta volonté créatrice d’amour et de vie. Amen.
Spontané : J’aime mon Dieu car il entend ma voix Psaume 116 b, str 1
J’aime mon Dieu car il entend ma voix,
Quand la frayeur ou le tourment m’oppresse,
Quand j’ai prié au jour de ma détresse,
Dans sa bonté, il s’est tourné vers moi.
Annonce de la grâce
Par Jésus le Christ, le crucifié ressuscité pour nous ouvrir à une vie renouvelée, réconciliée, apaisée, Dieu nous assure de son pardon aujourd’hui encore, pour toute notre vie et nous garde dans son amour. Amen
Chant spontané : « Combien grande est ta gloire » (Ps 92 selon L&P n° 38 str.2)
Combien grande est ta gloire, en tout ce que tu fais,
Et combien tes hauts faits sont dignes de mémoire !
Tes œuvres sans pareilles ont réjoui mon cœur,
Je veux chanter, Seigneur, tes divines merveilles !
Confession de foi
Nous croyons en Dieu.
Malgré son silence et son secret, nous croyons qu’Il est vivant.
Malgré le mal et la souffrance, nous croyons qu’Il a fait le monde
pour le bonheur de la vie.
Malgré les limites de notre raison et les révoltes de notre cœur,
nous croyons en Dieu.
Nous croyons en Jésus-Christ. Malgré les siècles qui nous séparent
du temps où il est venu, nous croyons en sa Parole.
Malgré nos incompréhensions et nos refus, nous croyons
en sa résurrection.
Malgré sa faiblesse et sa pauvreté, nous croyons en son règne.
Nous croyons en l’Esprit saint.
Malgré les apparences, nous croyons qu’il conduit l’Eglise.
Malgré la mort, nous croyons à la vie éternelle.
Malgré l’ignorance et l’incrédulité, nous croyons que le Royaume
de Dieu est promis à tous. Amen
Chant spontané : Grand Dieu nous te bénissons n° 69, str 1
Grand Dieu, nous te bénissons, nous célébrons tes louanges,
Éternel, nous t’exaltons, de concert avec les anges,
Et prosternés devant toi, nous t’adorons, ô grand Roi !
Et prosternés devant toi, nous t’adorons, ô grand Roi !
Doxologie : « Gloire à Dieu dans les cieux et sur la terre, et d’éternité en éternité ».
Lecture du passage de la Bible :
PSAUME 119,169-176
169Que mon cri parvienne en ta présence, SEIGNEUR,
donne-moi du discernement selon ta parole !
170Que ma supplique arrive en ta présence ;
selon tes ordres délivre-moi !
171Que mes lèvres prodiguent la louange,
car tu m’enseignes tes décrets.
172Que ma langue chante tes ordres,
car tous tes commandements sont la justice.
173Que ta main me vienne en aide,
car j’ai choisi tes préceptes.
174De toi, SEIGNEUR, je désire le salut,
et ta Loi fait mes délices.
175Que je puisse vivre pour te louer,
et tes décisions me viendront en aide.
176Je suis errant comme une brebis perdue :
recherche ton serviteur,
car je n’ai pas oublié tes commandements.
Matthieu 18, 1-14 NBS
1A ce moment même, les disciples vinrent demander à Jésus : Qui donc est le plus grand dans le royaume des cieux ?
2Il appela un enfant, le plaça au milieu d’eux
3et dit : Amen, je vous le dis, si vous ne faites pas demi-tour pour devenir comme les enfants, vous n’entrerez jamais dans le royaume des cieux.
4C’est pourquoi quiconque se rendra humble comme cet enfant sera le plus grand dans le royaume des cieux.
5Et quiconque accueille en mon nom un enfant comme celui-ci m’accueille moi-même.
6Mais si quelqu’un devait causer la chute de l’un de ces petits qui mettent leur foi en moi, il serait avantageux pour lui qu’on lui suspende une meule de moulin au cou et qu’on le noie au fond de la mer.
7Quel malheur pour le monde ! Il y a tant de causes de chute ! Certes, il est nécessaire qu’il y ait des causes de chute, mais quel malheur pour l’homme par qui cela arrive !
8Si ta main ou ton pied doivent causer ta chute, coupe-les et jette-les loin de toi ; mieux vaut pour toi entrer dans la vie manchot ou infirme que d’avoir deux pieds ou deux mains et d’être jeté dans le feu éternel.
9Et si ton œil doit causer ta chute, arrache-le et jette-le loin de toi ; mieux vaut pour toi entrer borgne dans la vie que d’avoir deux yeux et d’être jeté dans la géhenne de feu.
10Gardez-vous de mépriser un seul de ces petits, car je vous dis que leurs anges dans les cieux voient constamment le visage de mon Père qui est dans les cieux. [car le fils de l’homme est venu sauvé ce qui était perdu 11]
12Qu’en pensez-vous ? Si un homme a cent moutons et que l’un d’eux s’égare, ne laissera-t-il pas les quatre-vingt-dix-neuf autres dans la montagne pour aller chercher celui qui s’est égaré ?
13Et s’il parvient à le retrouver, amen, je vous le dis, il s’en réjouit plus que pour les quatre-vingt-dix-neuf qui ne se sont pas égarés.
14De même, ce n’est pas la volonté de votre Père qui est dans les cieux qu’il se perde un seul de ces petits.
Psaume : Psautier Français n°24, strophes 1, 2, 4 la terre au Seigneur appartient
Prière d’illumination : …
Lis les textes des Ecritures, cherche au secret de ton cœur.
Ouvre tes yeux sur le monde.
Un peu plus chaque jour, écoute, écoute sa Parole, et laisse-toi conduire par elle. Amen.
Orgue
Prédication (voir paragraphe suivant et PDF à télécharger)
Orgue
Cantique : Louange et Prière n°138, strophes 1 à 3
Annonces et Collecte
Orgue
Prière d’intercession :
Seigneur, fais en moi ton œuvre de résurrection.
Ouvre mon cœur à ton souffle et que ta vie se greffe à mon être.
Que je ne vive pas sans que tu vives en moi.
Marque ma vie du sceau de ta présence, Fais-moi naître à la vie nouvelle.
Seigneur, garde-moi dans la confiance,
Garde-moi dans ta compassion quand je désespère de moi-même, de mes frères et soeurs, ou si ma vie n’est plus qu’un doute.
Fais couler en moi un fleuve de vie quand la souffrance de mes blessures me submerge.
Seigneur, serre fort ma main au temps de l’épreuve,
Sois la guérison dans ma maladie, Mon hôte aux heures de l’abandon.
Garde mes yeux dans les tiens quand il me faut franchir les vallées sombres et le passage de la mort.
Seigneur, fais en moi ton œuvre de résurrection.
Entraîne-moi dans l’amour qui recrée,
Donne confiance, mets au large. Entraîne-moi dans l’amour qui dénoue les liens du mal, cherche et établit la justice.
Dans la confiance et l’espérance que tu nous donnes, nous t’apportons toutes nos prières dans celle que tu nous as apprise :
Notre Père
Notre Père qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour ; pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. Ne nous laisse pas dans la tentation mais délivre-nous du mal, car c’est à toi qu’appartiennent le règne, la puissance et la gloire, aux siècles des siècles. Amen.
Envoi
Ne nous laisse jamais oublier que tu parles aussi quand tu te tais.
Donne-nous d’avoir cette confiance, quand nous attendons ta venue,
Que tu te tais par amour comme tu parles par amour.
Ainsi, que tu te taises ou que tu parles, tu es toujours le même père,
le même cœur paternel, que tu nous guides par ta voix ou que tu nous élèves par ton silence
Bénédiction finale
Recevons la bénédiction de Dieu :
Le Seigneur qui fait grâce nous bénit et nous garde.
Répons : « Confie à Dieu ta route » (L&P n°309, str.5)
Bénis ô Dieu nos routes, nous les suivrons heureux,
Car toi qui nous écoutes, tu les sais, tu les veux.
Chemins riants ou sombres, j’y marche par la foi,
Même au travers des ombres, ils conduisent à toi.
Orgue
Sortie
LE TEXTE DE LA PRÉDICATION
Prédication donnée à l’Oratoire du Louvre,
par la pasteure Anne-Laure Danet, le 3 août 2025
Textes : Psaumes 119, 169-176
Matthieu 18, 1-14
« Je suis errant comme une brebis perdue, recherche ton serviteur car je n’ai pas oublié tes commandements ».
Quelle étrange fin pour un psaume !
D’autant que nous sommes arrivés au verset 176; c’est le psaume le plus long de tout le psautier, on se serait attendu à une fin plus lumineuse, sur le ton de la louange, de la reconnaissance. Après 175 versets, le psalmiste implore Dieu de le chercher, de venir le chercher comme un berger va chercher sa brebis égarée et la ramener au bercail.
C’est d’autant plus étonnant que le psalmiste semble avoir sa carte routière avec lui bien en mémoire, à savoir les commandements de Dieu. La loi de Dieu est un guide pour accomplir ce que Dieu attend de l’être humain, seul chemin pour le trouver. Alors que se passe-t-il ?
C’est d’autant plus étrange que le psaume est construit à partir de l’alphabet hébreu. S’il est si long, c’est parce que chaque strophe correspond à une lettre de l’alphabet et chaque lettre a un sens spirituel. La dernière lettre est le Tav qui s’écrit comme un T et se prononce tav. Elle signifie la fin, l’accomplissement.
On comprend mieux alors cette finale du psaume qui ne peut-être une parole humaine, fusse-t-elle de louange. Celui qui cherche Dieu est amené à reconnaître que si Dieu ne le cherche, l’être humain ne peut trouver Dieu par lui-même. Même en connaissant ses commandements, ça ne suffit pas. Même en sachant comment mener une vie qui plaît à Dieu, ce qui signifie alors que Dieu pourra manifester sa présence pure, juste et sainte, ce savoir ne suffit pas pour vivre ainsi parce qu’immanquablement, à un moment ou l’autre, nous prenons une voie détournée, une voie qui conduit dans une impasse et qui au lieu de nous conduire à Dieu nous conduit à nous-mêmes ou à notre semblable tant nous faisons Dieu à notre image. C’est ce que la Bible nomme les idoles et qu’elle dénonce parce qu’elles sont vaines, inertes et pourtant après quoi tant de gens courent. Aujourd’hui nous n’adorons plus le soleil, une montagne… qui étaient des symboles de force, d’énergie, de vie. On les remplace par d’autres formes qui donnent l’illusion à l’être humain qu’il est tout puissant (que ce soit le pouvoir, l’argent…). Pourtant le psalmiste sait que Dieu est bien une réalité, une altérité, une puissance de vie. Alors s’il ne peut le trouver par lui-même, il faut que Dieu vienne le chercher, le prenne et le conduise là où il est, là où le psalmiste pourra véritablement vivre les commandements de Dieu, sa justice, là où il pourra le louer et le chanter. Le psalmiste ne pense pas ici au temple, il ne fait pas allusion à une représentation spatiale, il a soif de cette rencontre avec Dieu, de cette vie en Dieu qui fait saisir la vie autrement, qui lui donne un horizon large et profond, bien au-delà de la réalité immédiate et permet de prendre du recul sur les situations que nous vivons pour mieux discerner l’essentiel, le juste, la vérité. Seul Dieu peut mener l’être humain à son accomplissement, seul Dieu peut dire ce qu’est la fin au sens de l’absolu. Là où nous ne voyons plus rien, là où nous ne pouvons plus rien, Dieu ouvre encore et encore comme la pierre roulée du tombeau.
Ce qui nous amène à comprendre que la fin, l’accomplissement prend un sens nouveau dans les Ecritures.
L’accomplissement est ce geste de Dieu qui vient nous chercher, qui vient nous sauver parce qu’il est comme un Père qui ne veut qu’aucun de ses petits ne se perde, il est comme un berger qui laissera son troupeau pour aller chercher la brebis qui s’est égarée.
Quand Jésus reprend cette image du berger très connue dans le premier testament, il nous fait comprendre ce qu’est la fin, l’accomplissement : la révélation de la parole de Dieu. Dieu se révèle comme un Père, un berger qui prendra tous les risques pour chercher et retrouver ses brebis égarées, qui se risquera lui-même pour qu’aucun de ses petits ne se perde. Voilà pourquoi après Jésus il n’y aura plus de prophètes, Jésus révèle Dieu, il accomplit pleinement la révélation de Dieu aux hommes et aux femmes de ce monde et il le fera en étant lui-même ce petit livré, trahi, crucifié et ressuscité.
Alors qui sont ces petits dans l’Evangile de Matthieu ? il est vrai que Jésus place un petit enfant devant les disciples qui se trompent de chemin avec leur question « qui est le plus grand dans le royaume des cieux ». Leur question est une impasse, toujours cette même idole qui nous tenaille : se faire un nom, être reconnu, plus fondamentalement exister. En plaçant un petit enfant au milieu des disciples, Jésus révèle ce que signifie exister et vivre. C’est d’abord et avant tout se reconnaître dépendant, c’est d’abord reconnaître que personne n’est sa propre origine et ne peut se faire un nom tout seul mais chacun existe de la reconnaissance des autres, chacun existe de la reconnaissance de Dieu qui est source de vie, de toute vie. Cette dépendance nous lie les uns aux autres, elle nous rend aussi solidaires les uns des autres parce qu’elle nous fonde égaux les uns par rapport aux autres. Chaque vie a une valeur inestimable, chaque vie compte et aucune n’est interchangeable. Même ces petits que personne ne regarde, qui ne comptent pas dans nos sociétés matérialisées à outrance, ils ont la même valeur que quiconque, avec le même droit au respect, à la dignité et à l’attention. Quand le psalmiste implore Dieu de le chercher et quand Jésus place un petit enfant au milieu des disciples, le premier a compris la seule attitude qui conduit à la vie et Jésus en montre le chemin avec l’image du petit enfant : être dépendant, c’est être humble. Il ne s’agit pas de s’écraser, de s’effacer, l’humilité n’a rien à voir avec l’humiliation, l’humilité est associée dans l’Evangile de Matthieu à la douceur, à la liberté, à la paix et à la joie de vivre. Ce chemin-là est un combat tant nous avons peur de ne pas exister. C’est aussi sans doute pour cela qu’aujourd’hui ce n’est pas d’abord la mort qui fait peur mais la peur d’être oublié, alors il faut laisser une trace, transmettre, laisser un héritage, c’est sans doute important mais ce n’est pas la raison d’être.
Jésus ouvre la voie, révèle totalement ce chemin de vie, que Matthieu appelle celui du royaume tant il est vrai que Dieu ne peut être ailleurs. Ce mouvement de l’être, un retournement, est tellement juste que Jésus serre l’image jusqu’à dire qu’accueillir en soi cette réalité, c’est entrer dans le royaume de Dieu, et poussant encore l’image : dans cette solidarité, dans cette reconnaissance de l’autre plus petit, dépendant, c’est accueillir Jésus lui-même ; Voilà où Dieu se trouve, non dans la recherche du pouvoir, de la puissance, de l’argent ou de toute tentative d’exister par soi-même, de se faire un nom.
Il n’y a pas de compromis possible, d’aménagement selon les situations, les jours ou nos humeurs. La vie est de ce côté, Dieu est de ce côté, voilà pourquoi le psalmiste supplie Dieu de le chercher pour l’emmener de ce côté.
Le petit alors dans l’évangile de Matthieu n’est pas comme on le pense souvent le pauvre, le démuni socialement, économiquement, c’est d’abord le disciple, celui qui se sait disciple et non maître, créature et non créateur, humain et non Dieu. Alors comme le psalmiste, il va non seulement chercher Dieu mais comprendre comme saint Augustin l’avait si bien réalisé et confessé : « si tu ne m’avais cherché, je ne t’aurais jamais trouvé ».
Si ce mouvement est celui du disciple, alors il est aussi un contenu de foi. Croire en Dieu n’est pas suffisant, croire est une dynamique, un mouvement de tous les jours, une soif d’être dans sa présence, d’être de ce côté où le psalmiste aspire tant, d’être comme ce petit enfant qui reçoit, qui attend avec confiance.
Si un aspect de nous rejette cette confiance, mieux vaut renoncer à cet aspect. Si on est assoiffé de pouvoir, d’argent, ou tout autre chose, c’est là que le combat commence pour se demander quel est mon véritable désir ? La vie à laquelle Dieu nous appelle est faite de justice, de simplicité, de joie, de douceur. Nous en sommes parfois si loin et notre société ne comprend pas ce mouvement, ce sont les faibles qui vivent ainsi pense-t-on généralement, comment réussir sa vie avec une telle attitude…
Pourtant, c’est bien ce chemin que Jésus a pris, pourtant c’est à lui que Dieu a donné raison, il a été relevé d’entre les morts, il est vivant. « Notre relation à Dieu, comme l’exprime le théologien Paul Tillich, dépend de la gaité et de la joie tranquille avec laquelle nous écoutons la bonne nouvelle que Dieu nous accepte, parce qu’il nous cherche … ». Amen.
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