LE TEXTE DE LA PRÉDICATION

Dimanche 23 novembre 2025 Oratoire du Louvre prédication 

Psaume 8 (traduction La Colombe) 

Amis, frères et sœurs 

Parce que les conflits, les misères, les drames, les massacres, les bombardements, les attentats  envahissent notre quotidien, depuis des semaines, ils se déroulent sous nos yeux par l’intermédiaire de nos écrans,  en Ukraine, en Arménie, en Israël, à Gaza, sans oublier les autres foyers de guerre et de violence à travers le monde, il m’a semblé urgent d’entendre un texte de la Bible qui parle de la beauté de la création du monde. Il y a comme ça des textes repères, des textes phares qui se greffent sur l’histoire de nos vies. Pour moi, il s’agit du psaume 8 que nous venons d’entendre. 

Ce psaume célèbre cette création, bien sûr à la manière de ce que l’auteur connaît de la création, à son époque, avec ses représentations de l’univers de son époque.  L’ensemble du psaume renvoie au texte de la Genèse, racontant la création du monde, sous forme de poésie, et même sous forme de mythe, comment les croyants ont compris la création du monde. 

La terre, la lune, les étoiles, les animaux, la végétation, et au milieu l’être humain. Merveille des merveilles que cet être humain, cet homme, ce fils d’homme, ce fils d’Adam, autrement dit ce fils de la terre. L’être humain fait partie de la terre, de cet « « humus », ce petit mot qui donne à la fois les mots « humain » et « humilité ». 

Est-ce que c’est à cela que l’auteur du psaume, que l’on pense être le roi David, est en train de prendre conscience, lorsqu’il compose ce cantique ? 

Avec cette question émouvante : « Qu’est-ce que l’homme pour que tu penses à lui, le Fils d’un homme que tu en prennes souci ? ». Le psalmiste s’adresse directement à Dieu dans sa prière. Il place l’humain dans un mouvement de reconnaissance envers son créateur. Une reconnaissance presque indicible tant l’humain est impressionné par la beauté et l’immensité de la création. Reconnaissant, aussi, parce qu’il se rend compte qu’il a été créé presque comme un dieu.  En effet, n’est-il pas créé, cet humain, à l’image de Dieu, ou à sa ressemblance ? Et quelle est-elle cette image de Dieu, qu’on ne peut absolument pas représenter ? Si Dieu est esprit, ou ce souffle qui plane au-dessus du chaos, alors l’humain est créé à l’image de l’esprit, du souffle, autrement dit à l’image d’un être spirituel. Et il lui faut avancer chaque jour dans cette spiritualité, à découvrir, à s’approprier. Cette spiritualité à découvrir c’est que Dieu est amour. C’est l’amour de Dieu pour chaque créature, quelle que soit cette créature.  Et c’est à l’image de cet amour que l’humain est créé. Il a été couronné « de gloire et d’honneur », comme un roi. Et Dieu met toute sa création aux pieds de l’être humain, non pour qu’il l’écrase, mais pour qu’il la cultive et qu’il en prenne soin. 

Cette question « Qu’est-ce que l’homme ? » peut aussi s’entendre par « De quoi est-il capable, cet humain » ? 

C’est sans doute la question que se pose le psalmiste, déjà sur lui-même. De quoi est-il capable ? Autrement dit, moi-même, de quoi suis-je capable ? 

Et on peut répondre, parce que l’histoire nous le montre : l’humain est capable du pire des pires jusqu’à la destruction de sa propre humanité. L’histoire des génocides le montre par la révélation de détails innommables. Des horreurs perpétrées récemment  dans de nombreux pays du monde révèlent ce côté sanguinaire et inimaginable de l’humain. Et moi, e quoi suis-je capable, si je suis attaquée, ou si quelqu’un des miens est agressé, violenté ? De quoi suis-je capable si je suis humiliée, dévalorisée, spoliée,  rabaissée, harcelée, violée ? Personne ne peut répondre, pas même moi. De nombreuses personnes sont en prison parce que parfois, elles ont tenté de faire justice elles-mêmes. 

A l’inverse, l’humain est aussi capable du meilleur des meilleurs, souvent contre toute attente. Tant mieux, parce que le bien ne faisant pas de bruit, cela ne se voit pas toujour, en tout, cas pas tout de suite. De quoi suis-je capable, lorsque je suis aimée, reconnue, acceptée, discernée, lorsqu’on me fait confiance ? Difficile de répondre, mais souvent, c’est la meilleure part de moi qui est révélée. 

Au fond, le psaume ne répond pas à ces questions, mais il rend grâce à Dieu pour l’extraordinaire grandeur de la personne humaine, même quand elle est (comme un bébé), sans puissance. Cela ne veut pas dire que les autres créatures de l’univers n’auraient pas de valeur, bien sûr, mais qu’est-ce que l’homme, sinon celui qui grandit, de sa faiblesse, de sa fragilité de nourrisson,  à sa force d’homme debout ?  «Par la bouche des enfants, des tout-petits, tu affirmes ta puissance devant tes ennemis, ainsi tu fais taire tes adversaires qui sans cesse luttent contre toi ! » 

Dans la Bible, la figure des « tout petits » symbolise la condition humaine face aux puissants de ce monde.  Les « petits » sont aussi la figure des plus vulnérables, ils sont la figure de la fragilité, mais à l’intérieur, il y a une force insoupçonnée, une résistance inattendue. Pourtant, dans le Nouveau Testament, dans certaines lettres de l’apôtre Paul, comme celle destinée aux Corinthiens, (1 Corinthiens 3,1) ou dans la Lettre aux Hébreux (5,13), l’enfant semble, à une première lecture, n’être que le symbole de l’immaturité spirituelle de certains croyants qui ont besoin de lait, des bébés incapables de supporter une nourriture solide, opposés aux adultes qui ont tous les sens pour discerner ce qui est bon de ce qui est mauvais. Nous savons que, dès le plus jeune âge, les enfants ont donc besoin d’adultes protecteurs et bienveillants, d’un accès à l’éducation et de lieux sécurisés pour grandir. Alors comment comprendre cette affirmation que la voix des nourrissons soit une force face aux puissants et que l’Évangile soit révélé aux tout-petits et caché aux sages et aux intelligents ? Si les tout-petits ne peuvent pas exercer de discernement comme les adultes, comment peuvent-ils être les premiers récepteurs de la Bonne Nouvelle et devenir une vraie force dont Dieu se sert contre les puissances mortifères ?  N’est-il pas encore écrit : « Si vous ne ressemblez pas aux enfants, vous n’entrerez pas dans le Royaume », autrement dit, vous n’accéderez pas à la compréhension du Royaume que j’annonce, dit Jésus. 

L’homme a une fragilité de naissance. Il découvre qu’il naît pour mourir. Et cela il ne le supporte pas. Cette fragilité de naissance devient-elle ce sur quoi l’homme peut prendre appui ? Ainsi que le mentionne l’apôtre Paul dans sa seconde lettre aux Corinthiens : « C’est quand je suis faible que je suis fort, car la force de Dieu est dans la faiblesse ». (2 Co 12/10). Toutes les horreurs perpétrées dans les camps de concentration, quel que soit le pays et le régime politique ont toutes quelque chose en commun : détruire ce qui est humain en l’homme. Lui faire oublier qu’il est capable de compassion. Car la compassion, c’est un signe de faiblesse, dans les régimes totalitaires, parce que la compassion ouvre une brèche dans le cœur, si dur soit-il. Détruire ce qui est humain en l’homme lui fait oublier sa propre humanité.  Cette question taraude tout le monde, devant les actes terroristes en tout genre. Elle émerge du cœur de la barbarie qui laisse le souffle coupé. Qui laisse dans la sidération et rend chacun incapable de réagir.  La Bible rappelle au contraire l’importance de l’humanité, l’importance de l’humain. Qu’est-ce que l’homme ? L’homme est le sujet de toutes les attentions de Dieu, au point que l’univers fut créé pour lui.  Il est tellement attentif à l’être humain, qu’il se révèlera à lui dans la plus grande des proximités, par la venue de Jésus, le Christ. Remarquons au passage que le psalmiste n’écrit pas : « Qu’est-ce que les hommes, pour que tu penses à eux ? » Le psalmiste prend en compte le fait que Dieu crée l’homme, à l’origine, en manifestant l’unité de l’humanité. Cette humanité est UNE, elle est mue par la même vie, quel que soit l’endroit de la planète. L’humanité n’est pas divisée, à l’inverse de ce que certains pourraient penser.  Tous les êtres humains, hommes et femmes, sont équidistants de Dieu, dans sa création, par l’usage même que le psalmiste fait de ce singulier.  C’est maintenant que la conception chrétienne de Dieu change la donne. Si Dieu est ailleurs, ou au-dessus, ou loin, il est aussi « avec ». Et ce petit mot de rien du tout « avec » est sans doute le plus important de tout le christianisme. Et c’est le Christ qui enseignera au monde un Dieu indéfectiblement lié à l’humanité. « Le Dieu de Jésus-Christ est celui qui fait sienne l’aventure humaine, qui s’y risque, s’y raconte et s’y révèle », comme l’écrivait Raphaël Picon, dans l’un de ses éditoriaux, rassemblés dans un livre intitulé « Un Dieu insoumis ». (p.48). Sera alors proposé par la personne du Christ, de reconnaître Dieu lui-même, dans une vie humaine, depuis la fragilité de la naissance à la faiblesse de la mort. Et si l’être humain était tenté en regardant les étoiles et les astres, de vivre dans les nuages, et peut-être d’échapper à sa finitude, alors il se trouverait éloigné de Dieu. Mais en découvrant en Christ, l’humanité de Dieu, alors, l’être humain est tout proche de Dieu.  Et de son humanité, le Christ va en éprouver toutes les limites. Dans les Evangiles, nous sommes témoins, au moment du procès de Jésus, qu’il est lui-même l’enjeu d’une déshumanisation. « Tu dis que tu es Roi ? » Alors voilà le Roi ! Dévêtu, déguisé, insulté, bafoué par les crachats, fouetté. Il y perd sa dignité, son identité, sa voix, sa crédibilité. En dépit d’un procès inique, dérisoire, l’homme du prétoire, Pilate, le trouve innocent des chefs d’accusation portés contre lui. Alors qu’il le livre aux invectives du peuple, ridiculisé, déguisé en roi-prêtre, la foule entend cette phrase : Voici l’homme. (Jean 19/5). 

Eh oui, voici l’homme dans toute sa faiblesse, celle qu’on déteste. Celle qui est insupportable ! Cette faiblesse qui défigure, dans laquelle on peut se reconnaître, dans laquelle on peut reconnaître notre finitude. On n’en veut vraiment pas. Tellement pas que la violence verbale s’abat et la foule réclame la mise à mort. Et la condamnation passe des hurlements à la mise en acte : « Il leur livra pour qu’il soit crucifié ». L’homme est lâché par les hommes. Et surgit alors un indescriptible sentiment d’abandon. Celui que nous pouvons connaître lorsque nous traversons des périodes difficiles, lorsque nous ne comprenons plus rien à ce qui nous arrive. Ou ce sentiment collectif qui s’empare de nous, dans les jours que sont les nôtres, provoqué par les guerres, les violences barbares.

Et lorsque Jésus s’écrira sur la croix : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? », ce n’est pas seulement le sentiment d’abandon de Jésus par Dieu, qu’il s’agit, mais plus largement, l’expression du poids de toute solitude humaine. 

« Qu’est-ce que l’homme ? » demandait le psalmiste.

« Voici l’homme », répond l’Evangile. 

Afin que personne ne soit oublié, surtout quand il crie ou bien qu’il murmure : ne me laisse pas seul dans le manque et la solitude. Ne me laisse pas dans la solitude humaine. 

Dietrich Bonhoeffer écrira le 16 juillet 1944, dans l’une de ses lettres que l’on trouve dans le livre « Résistance et Soumission » : « Dieu est impuissant et faible dans le monde, et ainsi seulement il est avec nous et nous aide. » 

Dieu est à la place du tout petit, cité dans la bouche du psalmiste. 

Mais l’histoire continue. L’Evangile nous dit que Le Christ traverse la mort, toutes les morts. Et contre toute attente, il se relève de la vie imprenable de Dieu. Celle qui fait éclater les limites. 

N’est-ce pas la même chose pour celles et ceux qui reviennent à la vie, malgré le mal, sous toutes ses formes ? Ceux-là ne sont-ils pas Fils et Filles de la résurrection ? 

N’est-ce pas chacun et chacune de nous, lorsque nous sortons victorieux du mal, qu’il s’agisse du mal commis ou du mal subi ?  L’un comme l’autre, c’est tout ce qui porte atteinte à l’humanité, à l’humain, et à son épanouissement.  Le mal n’est pas extérieur à nous, il est en chacun de nous chaque fois que nous dominons l’autre et que nous nous éloignons de l’amour, chaque fois que nous oublions que nous sommes, que je suis, que l’autre est, une image de Dieu. Si certains l’oublient, essayons, nous , de ne pas tomber dans ce piège. 

C’est de ce mal là que nous sommes appelés à être délivrés : celui de l’indifférence, celui de l’anesthésie, du terrible sentiment d’impuissance, celui qui nous fait oublier notre propre humanité et surtout notre compassion. 

Et lorsque nous disons dans notre prière : « Délivre nous du mal », nous pourrions continuer en disant : 

Délivre-nous de tout ce qui nous empêche de penser à cette phrase du psalmiste : « Qu’est-ce que l’homme, ô Dieu pour que tu en aies souci ». 

Cela devrait, cela doit être notre prière permanente, tout comme : « qu’est-ce que l’homme, ô Dieu pour que tu en aies souci », devrait, doit être notre louange permanente.  

C’est notre seule arme pour ne pas désespérer de notre prochain. 

C’est notre seule façon de rester, pour Dieu, son espérance, sa douleur, certes, mais par-dessus tout, sa plus grande joie. 

Amen. 

LE DÉROULÉ DE LA LITURGIE

Dimanche 23 novembre 2025 culte à l’Oratoire du Louvre 

Liturgie et prédication : Agnès Adeline-Schaeffer, pasteure

à l’orgue : Sarah Kim 

Orgue 

Salutation et accueil 

Mon frère, ma sœur, mon ami, 

Toi qui es venu ce matin, prendre le temps d’écouter la Parole de Dieu, renouveler tes forces physiques et spirituelles, par le chant, la prière, rencontrer ton prochain au milieu de ton activité familiale ou de ton travail, sois sans crainte !

Le Seigneur est là, il t’appelle, il t’invite à l’écouter et à le recevoir ici et maintenant.

La grâce et la paix nous sont données, ici et maintenant, de la part de Dieu notre Père en son Fils Jésus-Christ, notre sauveur et notre frère.

Bienvenue à chacun, chacune pour ce temps de culte. 

Bienvenue dans ce lieu de prière, vous êtes ici chez vous.  

Une pensée particulière pour mes collègues et amis, Béatrice et Robert, qui sont au synode régional, avec d’autres délégués de la Région Parisienne. 

Merci de m’accueillir aujourd’hui. 

Merci à Sarah Kim qui nous accompagne à l’orgue ce matin. 

Prions ensemble : 

Eternel, Dieu de la vie, nous sommes rassemblés ce matin dans ce lieu de prière et de communion. Permets que nous soyons une communauté de prière et de joie pour celles et ceux qui nous entourent.  Envoie ton Esprit-Saint sur chacun, chacune de nous, et notre foi fera grandir notre amour du prochain. Béni sois-tu pour ta présence fidèle. Amen. 

Réunissons-nous dans la communion fraternelle avec le 1er chant du livret liturgique, inséré au début du psautier français. 

Répons : Bénissons Dieu le seul sauveur. (Ps 134). 

Bénissons Dieu le seul Seigneur, nous qu’il choisit pour serviteurs. 

Levons nos mains dans sa maison, pour bénir et louer son nom. 

Louange :

Louons Dieu

Dieu, notre Père, c’est de toi que vient toute vie. 

Tu es présent dans chaque créature.

Tu es caché et présent comme la vie au fond de chaque être.

Dieu notre Père, si tu te retires, nous périssons !

Si tu retires ton Esprit, nous ne sommes plus que des cymbales retentissantes 

et des coques vides ! 

Si tu te retires, notre vie n’est plus qu’une somme de devoirs, et ça, ce n’est plus vivre ! 

Mais si tu renouvelles ton amour, nous pouvons aimer à nouveau ! 

Si tu envoies ton Esprit, nous pouvons te reconnaître en tous nos frères et nos sœurs ! 

Si par le Christ, tu es vivant en nous, nous sommes vivants en toi ! 

Que l’Eternel se réjouisse de ses œuvres ! 

Je me réjouirai dans le Seigneur ! 

(Agnès Adeline)

(l’assemblée reste debout)

Dans le recueil « le Psautier Français », nous prendrons le chant du psaume 100 B, strophes 1, 2, 3 et 4 

Vous qui sur la terre habitez 

Volonté de Dieu (assis)

Ecoutons la volonté de Dieu à notre égard, pour aujourd’hui et les jours qui viennent : 

Dans l’Evangile de Marc,  nous lisons :

Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur,
de toute ton âme, de toute ta pensée et de toute ta force.

C’est là le grand et le premier commandement,
et voici le second, qui lui est semblable :Tu aimeras ton prochain comme toi-même.

Il n’y a pas d’autres commandements plus grands que ceux-là. 

Nous restons à nos places pour chanter le répons : Parle, parle Seigneur, ton serviteur écoute….

Parle, parle Seigneur, ton serviteur écoute : 

Je dis ton serviteur, car enfin je le suis. 

Je le suis, je veux l’être, et marcher dans ta route,, 

Et les jours et les nuits. 

Prière de repentance 

Tels que nous sommes, présentons-nous maintenant devant Dieu : 

Eternel,  pardonne nos silences,  quand il fallait parler. 

Pardonne  nos vaines paroles, quand il fallait écouter 

Pardonne encore nos discours, quand il fallait agir. 

Pardonne-nous d’avoir confondu ton Évangile avec nos sagesses. 

Pardonne-nous d’avoir restreint notre service à ceux qui nous plaisent. 

Pardonne encore notre médiocrité, notre manque d’amour et de générosité. 

Pardonne-nous nos offenses comme nous tentons de pardonner à ceux qui nous ont offensés. 

Et apprends-nous à pardonner sans blesser ceux que nous pardonnons, 

Nous te le demandons, au nom de ton amour pour nous tous, le Christ, notre frère.  AMEN. 

En restant à nos places, nous prendrons le répons : « J’aime mon Dieu, car il entend ma voix ».

J’aime mon Dieu car il entend ma voix, 

Quand la frayeur ou le tourment m’oppresse, 

Quand j’ai prié au jour de ma détresse, 

Dans sa bonté, il s’est tourné vers moi. 

Annonce du pardon 

Pour accueillir le pardon que Dieu nous donne, je vous invite à vous lever : 

Dieu renouvelle pour nous sa grâce et il dit à chacun et chacune de nous : 

Mon enfant,
tes péchés sont pardonnés,
Va, ta foi t’a sauvé,
Avance en paix.

Chantons à Dieu notre reconnaissance, 

« Combien grande est ta gloire (ps 92). 

Combien grande est ta gloire, en tout ce que tu fais,  

Et combien tes hauts faits sont dignes de mémoire ! 

Tes œuvres sans pareilles  ont réjoui mon cœur, 

Je veux chanter, Seigneur, tes divines merveilles ! 

Confession de foi (debout) 

Nous restons debout, pour partager une confession de foi,  attribuée au pasteur Charles Wagner : 

Je crois qu’il nous a aimé le premier.

Je crois en Dieu.

Je crois qu’il nous a aimé le premier ; avant que nous existions, avant nos pères, avant les débuts obscurs dont sortit l’humanité, il nous a aimés.

Mieux qu’une mère en espérance d’enfant qui pense à l’inconnu qui sommeille en elle, je crois que Dieu nous a aimés d’avance et portés. 

Car nous sommes son espérance et nous sommes sa crainte, sa joie et sa douleur.

Je crois que malgré l’immense peine qu’il subit par nous, Dieu nous a voulus et nous veut encore, toujours.

 A travers les obstacles, les chemins perdus, les gouffres, les ombres de mort, je crois que Dieu nous veut, nous mène et communie avec nous.

Je crois que Dieu en Jésus-Christ nous aime victorieusement, avec une puissance devant laquelle tout cèdera. 

Il boira  tous  les calices, il combattra tous les combats, il descendra dans toutes les tombes, jusqu’à la fin et à la fin sera bonne.

Oui, je crois que Dieu est amour et que son Esprit nous anime et nous porte.

Amen.

(Evangile et liberté n° 239. Mai 2010)

 

Et nous chantons le répons : Grand Dieu, nous te bénissons…

Grand Dieu, nous te bénissons, nous célébrons tes louanges, 

Eternel, nous t’exaltons, de concert avec les anges, 

Et prosternés devant toi, nous t’adorons, ô grand Roi ! 

Et prosternés devant toi, nous t’adorons, ô grand Roi ! 

Doxologie

« Gloire à Dieu dans les cieux et sur la terre, et d’éternité en éternité »

Lecture du passage de la Bible médité.

Psaumes 8

1 Au chef de chœur. Sur la guittith. Psaume de David.

2 Éternel, notre Seigneur !

Que ton nom est magnifique sur toute la terre !

Toi qui établis ta majesté au-dessus des cieux.

3 Par la bouche des enfants et des nourrissons

Tu as fondé ta force à cause de tes adversaires,

Pour imposer silence à l’ennemi et au vindicatif.

4 Quand je regarde tes cieux, ouvrage de tes mains,

La lune et les étoiles que tu as établies :

5 Qu’est-ce que l’homme, pour que tu te souviennes de lui ?

Et le fils de l’homme, pour que tu prennes garde à lui ?

6 Tu l’as fait de peu inférieur à Dieu,

Et tu l’as couronné de gloire et de splendeur.

7 Tu lui as donné la domination sur les œuvres de tes mains,

Tu as tout mis sous ses pieds,

8 Les brebis comme les bœufs tous ensemble,

Et même les bêtes des champs,

9 Les oiseaux du ciel et les poissons de la mer,

Tout ce qui parcourt les courants marins.

10 Éternel, notre Seigneur !

Que ton nom est magnifique sur toute la terre !

 

Cantique : Louange et Prière : n° 186, strophes 1, 2 et 3 

Ecoute-nous Dieu de la terre…

Prière :

Eternel, Dieu de la vie,  nous entendons à nouveau ces mots de la Bible, des mots connus, peut-être trop connus et  usés par nos habitudes ; peut-être trop entendus et abîmés par nos désobéissances. Mais ce matin, donne-nous d’y entendre ta Parole vivante, que ton esprit nous atteigne au plus profond de  nous-mêmes qu’il lève nos défenses, nos méfiances et nos doutes afin que ta parole rencontre nos intelligences, nos cœurs et nos vies, qu’elle les éclaire et les nourrisse . Amen (Marcel Manoël). 

Orgue

Prédication : l’homme entre douleur et joie 

Orgue 

Cantique :  Louange et Prière n° 200, strophes 1, 2 et 3 

Sseigneur tu m’attends….

Annonces 

Offrande pour l’église

C’est le moment de l’offrande : l’église ne vit que de dons : les vôtres ! 

L’offrande qui sera recueillie parmi vous, maintenant, permettra à notre église locale de continuer sa mission, annoncer la Bonne Nouvelle à tous et être ouverte pour l’accueil de tous. Que chacun donne avec joie, sans regrets ni contrainte. 

Orgue

Prière d’intercession

Eternel, Dieu de la vie, dans la confiance, nous te présentons notre monde. 

Nous te prions pour tous ceux que tu nous mets, aujourd’hui au coeur de notre mémoire. 

Nous te remettons celles et ceux qui ont dit oui à ton appel, et qui témoignent de ton amour là où ils se trouvent, parfois jusqu’au don de leur propre vie, en particulier dans les lieux où règnent la violence et la guerre. 

Nous te remettons chaque personne en souffrance, chaque être humain habité par le désespoir et le chagrin, celles et ceux atteints par la maladie, l’approche de la mort, les familles en deuil, mais aussi touchées par la solitude, déstabilisées par la perte de leur travail, ou encore celles dont le droit est bafoué. 

Veuille, par ton amour, que jamais nous ne perdions notre humanité et encore moins notre compassion, notre empathie pour ce monde qui est le nôtre. 

Eternel, Dieu de la vie, nous te prions de procurer la paix aux peuples de la terre, en donnant la sagesse à ceux qui les gouvernent, responsables politiques, économiques et sociaux,  et fais de nous des citoyens attentifs, constructifs, qui mettent l’Evangile au coeur de leur vie et du monde.

Veille sur ton Eglise invisible, qui n’a ni dénomination, ni frontières, et que toi seul connaît. Et nous te prions pour le synode régional rassemblé en ce moment en région parisienne. 

Et ensemble, nous te disons la prière que Jésus a enseignée à ses disciples : 

Notre Père  (debout) 

Notre Père qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour ; pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. Ne nous laisse pas entrer à la tentation mais délivre-nous du mal, car c’est à toi qu’appartiennent le règne, la puissance et la gloire, aux siècles des siècles. Amen. 

Bénédiction 

Recevons la bénédiction de la part du Seigneur : 

Mon frère, ma sœur, mon ami, 

Que le Seigneur te bénisse et te garde !
Que le Seigneur fasse rayonner sur toi son regard et t’accorde sa grâce !
Que le Seigneur porte sur toi son regard et te donne la paix !

Répons : bénis Ô Dieu nos routes 

Bénis ô Dieu nos routes, nous les suivrons heureux, 

Car toi qui nous écoutes, tu les sais, tu les veux. 

Chemins riants ou sombres, j’y marche par la foi, 

Même au travers des ombres, ils conduisent à toi.  

Orgue 

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L'ENSEMBLE DU CULTE EN VIDEO

 

 

Soyez les bienvenus au culte, tous les dimanches à 10H30, 145 rue St Honoré, Paris 1.