LE TEXTE DE LA PRÉDICATION
Pasteure Béatrice Cléro-Mazire , prédication pour l’Oratoire du Louvre le 16 novembre 2025.
Lorsque l’enfant paraît Marc 10, 13-16 (pour le baptême de Jan)
Des gens lui amenaient des enfants pour qu’il les touche de la main. Mais les disciples les rabrouèrent. Voyant cela, Jésus s’indigna ; il leur dit : Laissez les enfants venir à moi ; ne les en empêchez pas, car le royaume de Dieu est pour ceux qui sont comme eux. Amen, je vous le dis, quiconque n’accueillera pas le royaume de Dieu comme un enfant n’y entrera jamais. Puis il les prit dans ses bras et se mit à les bénir en posant les mains sur eux.
Lorsque l’enfant paraît, le cercle de famille
Applaudit à grands cris ; son doux regard qui brille
Fait briller tous les yeux,
Et les plus tristes fronts, les plus souillés peut-être,
Se dérident soudain à voir l’enfant paraître,
Innocent et joyeux.
Seuls les disciples de Jésus ne le voient pas ainsi. Lorsqu’on amène les enfants à Jésus, ils se fâchent contre leurs parents. Que croient-ils pour agir ainsi ? Pour qui prennent-ils Jésus pour se constituer autour de lui en remparts ? Ils agiront de la même façon avec l’aveugle Bartimée, le fils de Timée, qui avait reconnu sans le voir les pas du Fils de David.
De quoi ont-ils peur en voyant ceux qui s’approchent de leur maître ? Qu’ils le dérangent, qu’ils l’indisposent ? Que leur maître s’occupe d’eux ? Pourtant, les enfants ne sont-ils pas l’innocence et la joie ?
Soit que juin ait verdi mon seuil, ou que novembre
Fasse autour d’un grand feu vacillant dans la chambre
Les chaises se toucher,
Quand l’enfant vient, la joie arrive et nous éclaire.
On rit, on se récrie, on l’appelle, et sa mère
Tremble à le voir marcher.
Les parents qui amènent leurs enfants à Jésus tremblent eux aussi. Ils voudraient une bénédiction, ils voudraient un signe posé sur le front de leur descendance. Pour que la peur s’arrête, il faudrait un salut, une parole de grâce, un signe visible de la grâce invisible de Dieu. Pour que la généalogie du péché cesse, il faudrait un prophète qui permette aux enfants de marcher sans porter le poids d’une faute ancienne.
Au jour des premiers pas, l’enfant cherche à tenir, sans tomber, et si, autour de lui, personne ne croit en lui, il ne peut aller chercher la confiance déposée en lui. Les disciples de Jésus ne croient pas à l’importance des enfants, ils ne voient pas dans quel engrenage de la faute son enfermés leurs parents, ils ne comprennent pas l’espérance dans les bras qui présentent ces petits d’hommes, enfants d’Adam voués à la chute par toutes les religions établies.
Quelquefois nous parlons, en remuant la flamme,
De patrie et de Dieu, des poètes, de l’âme
Qui s’élève en priant ;
L’enfant paraît, adieu le ciel et la patrie
Et les poètes saints ! la grave causerie
S’arrête en souriant.
Ah ! Le sérieux des disciples ! Ils veulent écouter le maître sans être dérangés, ils ont bien mieux à faire que d’accueillir des marmots emmaillotés. Pourtant, eux aussi furent enfants tenus dans des bras plus ou moins aimants. Si aujourd’hui ils parlent de choses sérieuses et graves, c’est peut-être parce que d’autres ont reconnu en eux une humanité précieuse et digne d’intérêt. L’Évangile de Luc et celui de Matthieu, n’ont pas pu résister à l’envie de conter l’enfance du fils de Dieu. Et la plus haute théologie, les choses spirituelles les plus belles se retrouvèrent pensées dans des langes de bébé. N’est-ce pas l’universel de notre humanité qui surgit dans les discussions les plus savantes, lorsque l’enfant paraît ?
La nuit, quand l’homme dort, quand l’esprit rêve, à l’heure
Où l’on entend gémir, comme une voix qui pleure,
L’onde entre les roseaux,
Si l’aube tout à coup là-bas luit comme un phare,
Sa clarté dans les champs éveille une fanfare
De cloches et d’oiseaux !
C’est à ses disciples que Jésus sonne les cloches !
De quel droit empêchent-ils les enfants de venir jusqu’à lui Ne savent-ils pas que, si on ne les aide, ils ne pourront jamais s’approcher du salut ? L’amour que Jésus est venu apporter n’est pas moins pour ces enfants qu’on lui tend que pour leurs parents ou que pour les disciples.
Comment, de la prédication de Jean qui parlait de préparer les chemins du Seigneur, les disciples en sont-ils venus à jouer les gardiens du temple ?
N’est-ce pas ce que nos églises, elles aussi, font quelque fois, gardant le témoignage et ne le partageant qu’avec pingrerie ? Jésus est venu apporter la lumière : pourquoi tous ses disciples la mettent-ils sous le boisseau ? Sans doute pensent-ils qu’il y a une hiérarchie et que les enfants se trouvent tout en bas, sur l’échelle des aimés.
Pourtant combien de matriarches, de Sarah à Rachel, combien de pères illustres, d’Abraham à Siméon, en passant par Jacob, souffrirent tous les tourments de n’avoir pas d’enfant. Parmi les dons précieux, l’enfant est le plus grand de tous, parce qu’il change le monde en y entrant.
Enfant, vous êtes l’aube et mon âme est la plaine
Qui des plus douces fleurs embaume son haleine
Quand vous la respirez ;
Mon âme est la forêt dont les sombres ramures
S’emplissent pour vous seul de suaves murmures
Et de rayons dorés !
Aux térébinthes de Mamré, dans la chaleur de midi, Abraham vit dans les branches des grands chênes, l’apparition de Dieu venu pour lui promettre la naissance d’Isaac. Dans le temple de Silo, Anne priant si fort qu’on la crut ivre, venait demander un fils pour pouvoir vivre. Que voulaient-ils tous ces parents qui ne pouvaient pas l’être ? C’est que, dans ces naissances tant désirées, se trouvait enclose un peu d’éternité. La seule peut-être qu’on puisse réaliser. Lorsque l’enfant paraît, le temps s’étend très loin ; après soi il y a lui, et la vie s’élargit. Il nous sauve de nous-même, et prolonge nos rêves. Nul besoin qu’il soit la chair de notre chair : l’enfant, par sa présence, devient notre espérance, il ouvre un horizon dans notre monde fini.
Car vos beaux yeux sont pleins de douceurs infinies,
Car vos petites mains, joyeuses et bénies
N’ont point mal fait encor ;
Jamais vos jeunes pas n’ont touché notre fange ;
Tête sacrée ! enfant aux cheveux blonds ! bel ange
À l’auréole d’or !
Oui, le royaume de Dieu est pour ceux qui sont comme eux. Jésus nous donne à voir un peu de son palais, on y entre en ne faisant pas le mal. Mais quel enfant devenu grand serait digne d’un tel endroit ? Nos existences pleines de doutes, de peurs et de défiances, cherchent à se disculper. Nous justifions nos actes, par nos précarités, il faut bien se défendre, il faut bien subsister. Alors loin des enfants, nous luttons constamment pour garder notre place, pour faire valoir nos droits et laisser notre trace. Non que l’on soit méchant, ou qu’on veuille faire le mal, mais nos cités n’ont pas été construites sur des bases de confiance. Nos sociétés sont en tissu concurrentiel. Aucun adulte ne vit comme un enfant. Peut-être est-ce autre chose que Jésus nous demande. Dans la réalité de nos rapports humains, nous sommes comme les disciples, qui pensent d’abord à mal quand ils voient ces parents qui cherchent un geste, une bénédiction. Sans demander pourquoi, sans comprendre leur désir, ils pensent qu’il ne faut pas et défendent leur Messie.
S’ils avaient écouté la voix des mères, des pères, qui souhaitaient le meilleur pour l’avenir, ils auraient compris une autre voix que la leur. Ils auraient réglé leur action sur la parole entendue et sans doute leur dureté aurait été changée.
Que savons-vous des autres, de ceux qui vivent autour de nous ?
Vous êtes parmi nous la colombe de l’arche.
Vos pieds tendres et purs n’ont point l’âge où l’on marche ;Vos ailes sont d’azur.
Sans le comprendre encor, vous regardez le monde.
Double virginité ! corps où rien n’est immonde,
Âme où rien n’est impur !
« Amen, je vous le dis, quiconque n’accueillera pas le royaume de Dieu comme un enfant n’y entrera jamais ». Jésus nous invite à changer et à abandonner la peur de perdre notre place pour accueillir l’autre. Sans le comprendre encore, regarder le monde comme on accueille sa nouveauté.
Non pas qu’on soit naïf et qu’on n’ait rien vécu, mais il faut quelquefois désapprendre pour pouvoir repartiravec l’autre. Quand nous pensons que le royaume de Dieu est un lieu où l’on entre, Jésus nous fait comprendre en voyant les enfants, qu’il est notre accueil même. Là où où nous ouvrons les bras, là où nous commençons par accepter la nouveauté de l’autre, là commence le règne de Dieu. Voir que cela est bon et revenir en Eden, ne rien présupposer qui nuirait au moment, tenter une rencontre en laissant de côté toutes les arrière-pensées. Jésus nous invite à accueillir en abandonnant les effets de classe, les hiérarchies sociales, les idées toutes faites sur l’existence de l’autre. Venir à l’autre comme un enfant et accueillir l’autre comme on accueille un enfant. Faire avec la fragilité, croire encore à la pureté des intentions, refuser tout cynisme, promouvoir la douceur, l’amitié et la foi. Le royaume de Dieu est une utopie, un lieu sans autre espace que celui qu’on se crée.
Il est si beau, l’enfant, avec son doux sourire,
Sa douce bonne foi, sa voix qui veut tout dire,
Ses pleurs vite apaisés,
Laissant errer sa vue étonnée et ravie,
Offrant de toutes parts sa jeune âme à la vie
Et sa bouche aux baisers !
Puis Jésus les prit dans ses bras et se mit à les bénir en posant les mains sur eux. Geste prophétique, leçon théologique, Jésus fait exister devant les yeux de ces disciples, le royaume qu’ils cherchent tous. Nul besoin de poursuivre les discours, nulle envie de prouver qu’il dit vrai : son geste est à lui seul la vérité faite chair, les enfants dans ses bras deviennent des êtres chers. Dans une antiquité, où l’on donne le pouvoir au pater familias, d’exposer les enfant dont il ne voudrait pas, Jésus s’inscrit en faux et les érige en êtres infiniment précieux.
L’enfant est une école, une leçon de tendresse, un lieu où il est encore possible de dire sa gentillesse. Personne n’est ridicule quand il se met à l’école de l’enfant l’homme le plus habile peut rire sincèrement, et le temps dépensé à aimer un enfant n’est jamais gaspillé : c’est de l’éternité.
Seigneur ! préservez-moi, préservez ceux que j’aime,
Frères, parents, amis, et mes ennemis même
Dans le mal triomphants,
De jamais voir, Seigneur ! l’été sans fleurs vermeilles,
La cage sans oiseaux, la ruche sans abeilles,
La maison sans enfants !
Victor Hugo, Les feuilles de l’Automne, XIX
AMEN
LE DÉROULÉ DE LA LITURGIE
Culte à l’Oratoire du Louvre
16 Novembre 2025
« Lorsque l’enfant paraît »
Culte présidé par la pasteure Béatrice Cléro-Mazire
accompagnée à l’orgue par Aurélien Peter
avec le baptême du jeune Jan Vito
Orgue
Annonce de la grâce :
La grâce et la paix nous sont données de la part de Dieu notre Père en son Fils Jésus le ressuscité .
Accueil :
Bienvenue à toutes et à tous dans ce culte.
Réunissons-nous avec le 1er chant du livret inséré au début du psautier.
Chant spontané
Louange
Psaume 92. Chant. Pour le jour du sabbat.
Il est bon de célébrer le SEIGNEUR, de chanter pour ton nom, ô Très-Haut !
De dire dès le matin ta fidélité, et ta constance pendant les nuits,
sur l’instrument à dix cordes et sur le luth, au son de la lyre.
Tu me réjouis, SEIGNEUR, par ton action ; je crie de joie devant les œuvres de tes mains.
Que tes œuvres sont grandes, SEIGNEUR ! Comme tes pensées sont profondes !
L’abruti n’en sait rien, l’homme stupide n’en a aucune intelligence.
Quand les méchants fleurissent comme l’herbe, quand s’épanouissent tous les malfaisants, c’est pour être dispersés à jamais.
Mais toi, là-haut, pour toujours tu es le SEIGNEUR (YHWH) !
Tu élèves la corne comme celle de l’aurochs ; pour arroser d’une huile fraîche le front de tes enfants .
Les justes fleurissent comme le palmier, ils croissent comme le cèdre du Liban.
Plantés dans la maison du SEIGNEUR, ils fleurissent dans les cours du temple de notre Dieu ;
ils sont encore féconds à l’âge des cheveux blancs, ils sont pleins de sève et verdoyants,
pour dire que le SEIGNEUR est droit : c’est mon rocher, il n’y a pas d’injustice en lui.
Chantons notre louange.
Psaume de Louange : Le Psautier Français n°92 « Oh ! que c’est chose belle », strophes 1 à 4
Volonté de Dieu – Institution du baptême
Voici la volonté de Jésus-Christ pour son Église :
« Toute autorité m’a été donnée dans le ciel et sur la terre.
Allez de toutes les nations faites des disciples.
Baptisez-les au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit
et apprenez-leur à garder tout ce que je vous ai enseigné.
Je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde ».
Chant spontané
Repentance
Père aux cieux ! Ne sois pas avec nos péchés contre nous, mais avec nous contre nos péchés ; qu’ainsi ta pensée, quand elle s’éveille en notre âme, et à chaque fois, nous rappelle, non pas ce que nous avons commis de fautes mais ce que tu pardonnas, non pas comment nous nous sommes égarés mais comment tu nous sauvas !
[Soren Kierkegaard, Journal VIII A 247]
Chant spontané
Annonce de la grâce :
Il nous redit ce matin : « Ma grâce te suffit »
Chant spontané
Taufspruch, verset offert au baptisé.
Timothée 1.7
Car ce n’est pas un esprit de crainte que Dieu nous a donné, mais un esprit de force, d’amour et de sagesse.
Chant spontané :
Liturgie du baptême
Accueil de la famille du baptisé :
Elena et Hans Michael vous avez demandé que votre fils reçoive le baptême. Avec les parrain et marraine, veuillez vous approcher. L’Église, aujourd’hui accueille votre désir avec joie.
1. Confession de foi
nous sommes ici pour la célébration du baptême de notre fils jan vito, comme on l’était il y a trois ans pour notre aîné luis carlo. il y a trois ans, cela était une grande fête familiale à part, séparée du culte. entre temps, ce lieu est devenu partie fixe de notre vie, cet espace, avec cette lumière du matin, avec sa musique, et surtout avec ses mots. et cette fois, nous fêtons ensemble, avec vous la communauté, et nous vous présentons jan. nous espérons que ce lieu et les échanges avec vous laisseront une empreinte sur lui.
mais l’essentiel est que nous sommes ici pour demander que jan reçoive la bénédiction et la protection de dieu sur son chemin. nous avons pris la décision pour lui, pour qu’il puisse développer une caisse de résonance, comme l’a appelée un ami de la famille, pour ce qui est plus grand que nous, pour ce qui dépasse l’échelle de nos vies, pour ce que nous ne comprenons pas, pour que cela lui soit source d’amour, de force, de sincérité et d’humilité. qu’il connaisse la bible, qu’il apprenne à débattre avec le mystère et la foi, qu’il ait l’œil et le cœur pour les pauvres et pour l’injustice, le courage de nommer les choses et suivre ses principes.
ainsi nous demandons la bénédiction de dieu pour jan, et pour toute notre famille.
amen
Instruction
Votre enfant va être baptisé au nom du Père qui lui donne le souffle de vie.
il va être baptisé au nom du Fils, Jésus-Christ, mort et ressuscité pour lui
et qui l’appelle à son service.
il va être baptisé au nom du Saint-Esprit qui fera naître en lui, c’est notre souhait, la foi, l’espérance et l’amour.
L’eau qui est ici est de l’eau ordinaire, qui aurait pu servir à donner à boire à un ami, à laver les mains d’un enfant, à faire pousser une plante, mais avec la Parole de Dieu, cette eau devient l’eau du sacrement du baptême, eau d’une nouvelle naissance avec Dieu.
Chaque jour notre baptême nous rappelle que nous dépendons de Dieu seul et qu’ensemble nous vivons de son amour.
Nous croyons que cela est vrai pour nos enfants, même s’ils ne le savent pas encore. En effet, « nous aimons Dieu parce qu’il nous a aimés le premier ».
Mot de ses proches pour Jan
Dieu nous dit : Si tu as besoin de moi, je suis là.
Tu ne peux pas me voir, pourtant je suis la lumière qui te permet de voir.
Tu ne peux pas m’entendre, pourtant je parle par ta voix.
Tu ne peux pas me toucher, pourtant je suis la force de tes mains.
J’agis sans cesse incognito.
Je ne suis pas dans les visions surnaturelles, ni dans le « miraculeux ».
C’est dans le silence, au profond de ton être que tu me trouves,
Comme un élan, comme un sourire, comme un amour.
Je suis vraiment là, je t’écoute, je te parle tout doucement.
Quand tu as besoin de moi, je suis là.
Dans tes blocages, je suis là. Dans ta solitude, je suis là.
Dans tes angoisses, je suis là. Dans tes peines, je suis là.
Tu m’ignores peut-être, mais je suis pourtant là. Ta foi en moi est vague, mais ma présence demeure.
Parce que je t’aime. Mon enfant, je suis là.
Baptême
J’invite l’assemblée à se lever pour être témoin de ce baptême.
Dieu nous l’a promis : nous sommes à lui, il nous connaît chacun par notre nom.
Stéphanie et Grégoire quel prénom avez-vous choisi pour votre enfant ?
– Jan
Jan, je te baptise au nom du père, du fils et du saint-esprit.
Imposition des mains
Jan , pour toi aussi cette parole est vraie : « Dieu a tellement aimé le monde qu’Il a donné son Fils unique afin que quiconque croit en lui ait la vie éternelle ».
Timothée 1.7
Car ce n’est pas un esprit de crainte que Dieu nous a donné, mais un esprit de force, d’amour et de sagesse.
Présentation de l’enfant à l’assemblée
Frère et soeurs, voici Jan, il est votre petit frère, vous êtes sa famille spirituelle, vous lui accorderez, ainsi qu’à sa famille le secours de votre prière, il sera ici chez lui et si jamais, un jour il venait à se séparer de l’église de Jésus Christ, vous affirmerez qu’il peut toujours y retrouver sa place. Vous serez ainsi les témoins de l’amour inconditionnel de Dieu pour lui. Ce sera notre joie qu’un jour il confesse lui-même sa foi dans cette église ou dans une autre.
Cantique : 204, « Seigneur dirige et sanctifie » strophes 1 et 2
Doxologie : « Gloire à Dieu dans les cieux et sur la terre, et d’éternité en éternité ».
Lecture du passage de la Bible : Lorsque l’enfant paraît Marc 10, 13-16
Des gens lui amenaient des enfants pour qu’il les touche de la main. Mais les disciples les rabrouèrent. Voyant cela, Jésus s’indigna ; il leur dit : Laissez les enfants venir à moi ; ne les en empêchez pas, car le royaume de Dieu est pour ceux qui sont comme eux. Amen, je vous le dis, quiconque n’accueillera pas le royaume de Dieu comme un enfant n’y entrera jamais. Puis il les prit dans ses bras et se mit à les bénir en posant les mains sur eux.
Cantique : 308 « confie à Dieu ta route » strophes 1,2,3
Prière d’illumination :
Jeu d’orgue
Prédication :
AMEN.
Musique : Orgue
Cantique : 403 « prends ma main dans la tienne » strophe 1,2,3,4
Annonces : pour retrouver les annonces, inscrivez-vous à la Newsletter sur notre site en bas de page.
Collecte : pour faire un don nominatif , cliquez sur le bouton du don joyeux.
Musique: Orgue
Prière d’intercession : …
Notre Père
Notre Père qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour ; pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. Ne nous laisse pas entrer en tentation mais délivre-nous du mal, car c’est à toi qu’appartiennent le règne, la puissance et la gloire, aux siècles des siècles. Amen.
Bénédiction finale
Recevons la bénédiction de Dieu :
Le Seigneur qui fait grâce nous bénit et nous garde
Afin de visualiser les vidéos il est nécessaire d'accepter les cookies de type analytics
L'ENSEMBLE DU CULTE EN VIDEO
Soyez les bienvenus au culte, tous les dimanches à 10H30, 145 rue St Honoré, Paris 1.