LE TEXTE DE LA PRÉDICATION

LECTURE DU TEXTE BIBLIQUE Jean 4. 4-26; 39-42

4 Or il fallait qu’il passe par la Samarie.

5 Il arrive donc dans une ville de Samarie nommée Sychar, près du champ que Jacob avait donné à Joseph, son fils. 6Là se trouvait la source de Jacob. Jésus, fatigué du voyage, s’était assis tel quel au bord de la source. C’était environ la sixième heure.

7 Une femme de Samarie vient puiser de l’eau. Jésus lui dit : Donne-moi à boire. 8– Ses disciples, en effet, étaient allés à la ville pour acheter des vivres. – 9 La Samaritaine lui dit : Comment toi, qui es juif, peux-tu me demander à boire, à moi qui suis une Samaritaine ? – Les Juifs, en effet, ne veulent rien avoir de commun avec les Samaritains. – 10 Jésus lui répondit : Si tu connaissais le don de Dieu, et qui est celui qui te dit : « Donne-moi à boire », c’est toi qui le lui aurais demandé, et il t’aurait donné de l’eau vive. 11– Seigneur, lui dit la femme, tu n’as rien pour puiser, et le puits est profond ; d’où aurais-tu donc cette eau vive ? 12 Serais-tu, toi, plus grand que Jacob, notre père, qui nous a donné ce puits et qui en a bu lui-même, ainsi que ses fils et ses troupeaux ? 13Jésus lui répondit : Quiconque boit de cette eau aura encore soif ; 14celui qui boira de l’eau que, moi, je lui donnerai, celui-là n’aura jamais soif : l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau qui jaillira pour la vie éternelle. 15La femme lui dit : Seigneur, donne-moi cette eau-là, pour que je n’aie plus soif et que je n’aie plus à venir puiser ici. 16– Va, lui dit-il, appelle ton mari et reviens ici.

17 La femme répondit : Je n’ai pas de mari. Jésus lui dit : Tu as raison de dire : «Je n’ai pas de mari.» 18 Car tu as eu cinq maris, et celui que tu as maintenant n’est pas ton mari. En cela tu as dit vrai. 19– Seigneur, lui dit la femme, je vois que, toi, tu es prophète. 20 Nos pères ont adoré sur cette montagne ; vous, vous dites que le lieu où il faut adorer est à Jérusalem. 21Jésus lui dit : Femme, crois-moi, l’heure vient où ce ne sera ni sur cette montagne ni à Jérusalem que vous adorerez le Père. 22 Vous, vous adorez ce que vous ne connaissez pas ; nous, nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient des Juifs. 23 Mais l’heure vient – c’est maintenant – où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité ; car tels sont les adorateurs que le Père cherche. 24 Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l’adorent l’adorent en esprit et en vérité. 25La femme lui dit : Je sais que le Messie vient – celui qu’on appelle Christ. Quand il viendra, lui, il nous annoncera tout. 26 Jésus lui dit : C’est moi qui te parle (…)

 

39 Beaucoup de Samaritains de cette ville-là mirent leur foi en lui à cause de la parole de la femme qui rendait ce témoignage : Il m’a dit tout ce que j’ai fait. 40 Aussi, quand les Samaritains vinrent à lui, ils lui demandèrent de demeurer auprès d’eux ; et il demeura là deux jours. 41Ils furent encore beaucoup plus nombreux à croire à cause de sa parole ; 42 ils disaient à la femme : Ce n’est plus à cause de tes dires que nous croyons ; car nous l’avons entendu nous-mêmes, et nous savons que c’est vraiment lui le sauveur du monde.

 

PREDICATION

 

En référence au dernier thème du groupe «  jeunes oratoire » , lequel était «  la mémoire », je vous livre un petit préambule à cette prédication, à propos de cette Samaritaine, que l’on découvre dans l’évangile selon Jean. Tous les familiers des évangiles se souviennent d’elle. La question que je me pose, et que je dépose là, est de savoir si l’on se souvient d’elle comme une personne, je veux dire une personne vivante, que l’on aurait connue ou qu’on le croiserait de temps en temps, ou comme un savoir qu’on aurait acquis? Je me demande dans quelle lieu de notre cerveau individuel et collectif elle loge. Cela pour redire ce que nous savons tous: le charme qu’exercent les personnages de fiction. Oh certes, nous savons qu’ils ne sont que des personnages (quand bien même ils auraient historiquement existé, ils nous sont présentés comme des personnages), mais je me demande si notre cerveau sait, lui, dans sa bulle autonome, si cette femme-là, est une personne réelle ou non. Et c’est sans doute dans cette double et contradictoire perception que le charme s’exerce.

 

Venons-en au récit.

 

Ce récit de Jésus et la Samaritaine est aussi profond que le puits qui constitue l’axe de cette chorégraphie entre une femme et Jésus: le puits dit de Jacob, puits, qu’on pourrait aussi traduire par « source », qui se trouve à côté d’un champ acquis par Jacob (Jacob, petit fils d’Abraham, fils d’Isaac, père de Joseph, celui qui été enterré plus tard dans ce champ, près de cette source).

 

Une Samaritaine. La Samarie, c’est entre, au sud: la Judée (Jérusalem, Jéricho), et, encore plus au nord: la Galilée (Capernaum, Cana, des noms qui vous parlent). Jésus se retrouve en Samarie, et c’est normal qu’il y rencontre une Samaritaine.

Truisme, certes, mais ici pour rappeler que ce n’est pas la Samaritaine qui est étrangère, mais Jésus. Il n’est pas certain au début du récit que Jésus en soit conscient, vu son comportement on va dire sûr de lui et dominateur.

Truisme d’accord, mais pour rappeler que s’il est normal en effet qu’il croise en Samarie une Samaritaine, par exemple cette femme portant une jarre pour aller puiser, il n’est pas si normal, considérant les us et coutumes du temps, et les règles invisibles ou prescrites qui régissent les rapports des hommes et des femmes, qu’il rencontre une femme, seule, au milieu de la journée.

Cela déjà précisé, il faut aussi faire un bref point historique, sans lequel il serait impossible de comprendre un des nerfs de ce récit.

Selon la Bible, à la mort de Salomon, et après sa piteuse fin de règne, au IXe siècle av. J.-C., le royaume de David se sépare en deux. Au sud, le royaume de Juda, avec pour capitale Jérusalem, et au nord le royaume d’Israël, avec pour capitale la ville de Samarie.

Les Assyriens en -722 détruisent Samarie, mettant fin du même coup à ce royaume du Nord. Une partie de la population est emmenée en exil. Les deux Livres des Rois accuseront par la suite la population de Samarie d’être composée de colons venus de Babylonie ou de Syrie, et convertis à une religion hébraïco-païenne. Les Samaritains, de leur côté, affirmeront toujours être les purs descendants des 10 tribus d’Israël ayant habité le royaume de Samarie et rejetteront toute accusation de paganisme. Quand on s’intéresse à la Bible, il ne faut jamais oublier que le regard porté sur ce qui se passe au Nord, vient en grande majorité du sud et c’est un regard, on pourrait dire  » biaisé ».

Jésus est en Samarie, une rencontre se produit avec Samaritaine. Une Samaritaine qui n’a pas de nom. Certains pourrait trouver embêtant aujourd’hui de voir un récit où l’homme a un nom et la femme pas de nom. Je ne crois pas que la tradition orthodoxe ait été animé d’intentions féministes, mais toujours est-il qu’elle lui a trouvé un nom: Photine, qui vient de lumière, qui veut dire lumineuse. On note et on y reviendra.

Mais dans le cours de cette prédication, je vais préférer lui garder son absence de nom, à cette Samaritaine. Parce qu’un personnage qui n’a pas de nom dans ce type de texte peut parfois faire allusion à celui qui résiste farouchement tout au long de la Bible à être nommé, à savoir Dieu lui-même, qu’on a donc appelé faute de mieux, « le Seigneur » ou d’une façon qu’on trouverait, si nous n’étions pas si respectueux, très finement humoristique et même franchement intelligente:  » Le Nom ».

En ces jours particuliers où la question de l’anonymat est problématique sur internet, il est interessant de noter qu’un seul a trouvé le vrai moyen de rester anonyme pour l’éternité dans laquelle il vit. Celui qu’on appelle « le Nom ».

A-t-on besoin d’avoir un nom finalement, le nom n’est-il pas le début encore chétif de l’idole? On passe et on laisse cette problématique pour une prochaine fois, dieu voulant. Ou pour un futur thème du groupe «  Jeunes Oratoire »

 

La Samaritaine n’a pas de nom, mais ce n’est pas la seule femme qui n’a pas de nom mais qui rencontre Jésus et qui vient chez lui changer quelque chose, comme un ange posé au milieu de sa route, comme une lumière qui vient l’éclairer. Lumineuse. Je pense à cette passante, dont une des métamorphes s’épanouit au beau milieu d’un repas chez un pharisien, dans l’évangile de Luc, une présumée pécheresse, qui s’invite.

 

Revenons à notre récit.

 

Il est midi, il fait chaud, Jésus a soif.

 

« Donne moi à boire », dit Jésus.

La femme a de quoi puiser, et Jésus non. – et donc c’est vrai qu’il aurait pu dire s’il te plait, n’étant pas chez lui.

La chorégraphie s’installe dès la réponse de la femme, qui, notons le bien, préfère rétorquer, plutôt que d’immédiatement obéir à sa demande. D’où le fait sans doute que cette femme a inspiré des études féministes, d’autant plus que non seulement elle ne lui a pas immédiatement servi à boire, mais qu’elle finira apôtre de la bonne nouvelle.

Mais sa première réponse est toute empreinte de fierté et de force, et je me fais le plaisir de vous la relire, avec le ton qui à mon sens sied à la qualité de sa réponse. Et encore une fois, n’oublions pas qu’au lieu de lui servir à boire, elle lui dit ça:

Comment toi, qui es juif, peux-tu me demander à boire, à moi qui suis une Samaritaine? – Les Juifs, en effet, ne veulent rien avoir de commun avec les Samaritains. –

Et s’ensuit un dialogue empli de fantaisie et de provocation douce et réciproque, de jeu entre le premier et le second degré. Imitant cette femme ne lui avait pas servi à boire, Jésus ne répond pas non plus à la femme mais la prend de haut, et lui dit en substance  » si tu savais qui j’étais, c’est toi qui me demanderais à boire », et tu aurais reçu de l’eau vive ». La femme fait mine de se demander littéralement de quelle eau il parle, entrainant ainsi Jésus sur la pente fatale de devoir expliquer sa splendide métaphore, et le prenant à contre pied avec l’usage du premier degré.

 

J’imagine qu’elle le regarde dans les yeux et qu’elle sourit  » mais de quelle eau tu parles, toi qui n’es même pas équipé pour puiser »

Alors Jésus, qui semble être au moins aussi malin que cette femme et que la personne qui a écrit ce récit, Jésus, au lieu d’expliquer, augmente encore la puissance de sa métaphore de l’eau, et parle d’une eau qui étanche la foi à tout jamais, la source de la vie éternelle.

 

Face à l’insistance de ce juif apparemment illuminé et sûr de lui, la femme fait semblant d’abdiquer et lui demande cette fameuse « eau ». « donne-moi cette eau-là », une façon de le pousser dans ses retranchements, que j’interprète à ma façon ainsi : «  vas-y le beau parleur, le magicien, donne-la moi, cette eau », mais elle ajoute en substance « que je n’ai plus à trimer et à m’épuiser moi-même en venant puiser ici ».

Une remarque importante et souvent passée sous silence dans les commentaires, cadenassés qu’ils semblent être dans l’interprétation courante des rapports homme/femme: cette femme n’est pas naïve, sa demande n’est pas au premier degré, sa demande est d’abord une protestation contre les parleurs qui ne changent rien à une situation. « Matérialise tes paroles! » dit-elle vraiment, à celui qui a dit, dans un autre évangile : « mettez la parole en pratique ».

Voilà. C’est donc une prière. Dont nous pourrions-être les destinataires, convoqués que nous serions à « mettre en pratique ».

Et Jésus alors, de façon très inattendue, lui parle de son mari. « Oublie l’eau et tout ça. Appelle-le ». Sous -entendu, et c’est encore de la provocation, « pour qu’on parle de cette importante question entre hommes ».

Elle n’a pas de mari, dit-elle. Et Jésus lui dit qu’en effet, elle en a eu 5, et que l’homme avec qui elle est n’est pas son mari. Je sais que cette partie du texte est restée dans votre tête.

À cause de ça, certains commentateurs décident que cette femme est une pécheresse. Et Jésus est présenté comme le révélateur de la dépravation de cette femme. Une confidence: ce n’est certainement pas son métier à Jésus, de chercher les failles chez tout le monde et ensuite faire une danse macabre dans le plaisir lugubre intense et solitaire de l’auto-justification.

Il peut simplement s’agir d’une femme qui a été constamment répudiée – n’oublions pas que Jésus conteste la loi de la répudiation – et qui se retrouve désormais livrée à elle-même, en situation de dépendance et qu’elle s’épuise lentement dans une condition d’esclave, voire de prostituée. Elle est en tous les cas isolée, peut-être même mise au ban, pour aller puiser seule à la pire heure du jour le faire.

C’est quand elle comprend que Jésus prend en compte sa souffrance, que cette femme désire s’abreuver de cette eau dont Jésus parle . Elle n’aura plus jamais soif, dans le sens qu’elle ne se sentira plus jamais coupable de ce dont elle a été victime.

Alors, se convertissant, changeant son monde de représentations, elle questionne Jésus sur le lieu de l’adoration de Dieu. « Vous les Juifs dites que c’est à Jérusalem, nous les Samaritains sur le mont Garizim en Samarie ».

Et Jésus répond, et c’est le point culminant de texte, un texte plus profond que le puits de Jacob qui est très profond, Jésus répond que le lieu de l’adoration n’aura plus aucune importance- et c’est révolutionnaire de dire cela, à l’époque et hélas encore aujourd’hui- et qu’on adorera le Seigneur en esprit et en vérité .

Lui répond que c’est comme ça qu’il faudra l’adorer et non plus en fonction de données historiques, traditionnelles et politiques. Jésus par sa réponse met prophétiquement fin à la séparation en deux royaume après le règne de Salomon. Le source de Jacob était le bien commun, aux Juifs et aux Samaritains, mais désormais c’est l’évangile de Dieu qui est le bien commun de toute l’humanité.

À tout un chacun de se sentir invité à venir y puiser.

 

Et puis, vous avez entendu ? C’est à une femme, et à cette femme, que Jésus révèle, ou finalement confesse presque directement qu’il est le Christ, et c’est suffisamment rare pour être noté. L’a t-il compris pour lui-même à ce moment-là? Est-elle un ange, finalement (thème de notre prochaine feuille rose), capable de révéler à Jésus ce qu’il est ?

Question poétique assurément, mais si cette femme à un moment fugace dans le cours de leur ballet est un ange, on peut l’imaginer.

Mais nous pouvons aussi comprendre que l’évangile traverse les frontières et d’autres artifices que les humains et particulièrement les hommes construisent pour se donner du sens. Mais cet évangile n’est pas une proposition éthérée, il passe obligatoirement par la révélation d’une condition d’injustice, faisant de cette femme puisante*, mais aussi épuisée, révélatrice mais aussi révélée, la première apôtre dans le sens plein de ce terme, puisque par la suite, elle portera son témoignage et attirera du monde autour de cette nouvelle source.

Et à la fin de ce texte, elle s’effacera, comme nous tous nous le ferons, à la fin du récit de notre existence, un récit écrit par nous peut-être, conclu et validé ou invalidé par d’autres, toujours.

D’où la nécessité de rencontrer quelqu’un, qui entre- temps, nous aura invité à puiser à la source de la vie éternelle.

 

AMEN

LES TEXTES DE LA LITURGIE

ORGUE, par Sarah Kim

SALUTATION ANNONCE DE LA GRACE

Je vous souhaite la bienvenue dans ce temple, frères et soeurs, où nous sommes venus pour nous retrouver , et pour nous retrouver avec le Seigneur. Que chacun de nous se sente ici chez lui pour un moment d’écoute, de recueillement, et de réjouissance.

Que chacun de nous reçoive l’Esprit, et par lui une joie profonde et la paix parfaite.

Bienvenus dans ce Temple, bienvenu peuple d’internet (sourire).

Nous sommes heureux aujourd’hui d’accueillir un groupe venu de l’église protestante du Palatinat, entrainé par la pasteure Martina Horak-Werz, et coaché par notre conseiller presbytéral Stefan Siegel. Le verre de l’amitié après le culte nous permettra d’échanger.

Aujourd’hui nous serons accompagnés et soutenus dans la part musicale de ce culte par le choeur de l’Oratoire du Louvre, dirigé par Alexandre Korovich et par notre organiste co-titulaire, Sarah Kim. Merci à vous.

Dans le Psautier français, vous trouverez l’ordre du culte et ses spontanés, j’annonce le premier d’entre eux:

Chant spontané : Bénissons Dieu le seul Seigneur Psaume 134

 

LOUANGE

Je veux te louer avec mes propres mots,

Je te remercie de m’avoir donné cette vie, pour apprendre, pour découvrir, pour distinguer l’important du facultatif, pour saisir la dimension spirituelle de tout ce qui nous est offert.

 

PSAUMES 66B , strophes 1,2,3, 4 Vous tous les peuples de la terre, dans le Psautier français

 

VOLONTÉ DE DIEU

La volonté de Dieu frères et soeurs, est que vous receviez le baptême de l’Esprit, quelque que soit votre façon de le considérer, cette confirmation que reçoit l’Eglise et qui est fêtée lors de la fête de pentecôte, qui est vécue lors d’un baptême d’adulte, mais que chacun peut recevoir en tout temps, religieusement ou pas, cette confirmation qui donne la force pour aller sur notre chemin comme Jésus lui-même a été confirmé pour la route qui a été la sienne et qui a rappelé que, qui demande, reçoit.

 

Notre Eglise qui s’imagine son passé, qui veut changer le présent, et qui fantasme le futur a besoin de ce nouveau baptême, comme chacun de nous, baptisé, en a besoin. Alors, que celui ou celle qui aujourd’hui se rend compte qu’il n’a pas reçu sa confirmation, qu’il la demande, et puis qu’il la reçoive, pour marcher à nouveau sur sa route.

 

Qui demande, reçoit.

 

Chant spontané Parle, parle Seigneur, ton serviteur écoute

PRIÈRE DE CONVERSION (repentance)

Me voici, Créateur pour comprendre ta volonté qui deviendra ma liberté.

Rends moi sensible aujourd’hui à toutes les grâces dont j’ai besoin pour bien te servir.

Tu vois ma faiblesse, ne me laisse pas seul.

Aide-moi à t’aimer dans tout ce qui se présentera à moi aujourd’hui.

Je t’offre tout ce que je suis, tout ce que je ferai, tout ce que je supporterai.

Je te l’offre en union avec toi et j’espère que tu m’enverras la force de ton Esprit.

CHOEUR DE L’ORATOIRE INTROÏT REQUIEM CHERUBINI

 

PROCLAMATION DU PARDON

Je peux survivre

Sans Parole aimante,

Sans un geste,

Sans surprise,

Sans amour, même.

Je peux survivre sans valeur, 

Je peux survivre sans mémoire,

Sans doute…

Mais… 

Je peux vivre, avec ce pardon qui me bouleverse, Me Dévoile que je suis digne. AMEN

Chant spontané O que c’est chose belle

 

CONFESSION DE FOI

La fidélité et la loyauté se rencontrent la justice et la paix s’embrassent la loyauté germe de la terre et la justice se penche du ciel.

Le SEIGNEUR aussi donnera le bonheur et notre terre donnera ses produits. La justice marchera devant lui et marquera ses pas sur le chemin.

 

Chant spontané Grand Dieu nous te bénissons

 

Doxologie : « Gloire à Dieu dans les cieux et sur la terre, et d’éternité en éternité ».

 

LECTURE DU TEXTE BIBLIQUE Jean 4. 4-26; 39-42

4 Or il fallait qu’il passe par la Samarie.

5 Il arrive donc dans une ville de Samarie nommée Sychar, près du champ que Jacob avait donné à Joseph, son fils. 6Là se trouvait la source de Jacob. Jésus, fatigué du voyage, s’était assis tel quel au bord de la source. C’était environ la sixième heure.

7 Une femme de Samarie vient puiser de l’eau. Jésus lui dit : Donne-moi à boire. 8– Ses disciples, en effet, étaient allés à la ville pour acheter des vivres. – 9 La Samaritaine lui dit : Comment toi, qui es juif, peux-tu me demander à boire, à moi qui suis une Samaritaine ? – Les Juifs, en effet, ne veulent rien avoir de commun avec les Samaritains. – 10 Jésus lui répondit : Si tu connaissais le don de Dieu, et qui est celui qui te dit : « Donne-moi à boire », c’est toi qui le lui aurais demandé, et il t’aurait donné de l’eau vive. 11– Seigneur, lui dit la femme, tu n’as rien pour puiser, et le puits est profond ; d’où aurais-tu donc cette eau vive ? 12 Serais-tu, toi, plus grand que Jacob, notre père, qui nous a donné ce puits et qui en a bu lui-même, ainsi que ses fils et ses troupeaux ? 13Jésus lui répondit : Quiconque boit de cette eau aura encore soif ; 14celui qui boira de l’eau que, moi, je lui donnerai, celui-là n’aura jamais soif : l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau qui jaillira pour la vie éternelle. 15La femme lui dit : Seigneur, donne-moi cette eau-là, pour que je n’aie plus soif et que je n’aie plus à venir puiser ici. 16– Va, lui dit-il, appelle ton mari et reviens ici.

17 La femme répondit : Je n’ai pas de mari. Jésus lui dit : Tu as raison de dire : «Je n’ai pas de mari.» 18 Car tu as eu cinq maris, et celui que tu as maintenant n’est pas ton mari. En cela tu as dit vrai. 19– Seigneur, lui dit la femme, je vois que, toi, tu es prophète. 20 Nos pères ont adoré sur cette montagne ; vous, vous dites que le lieu où il faut adorer est à Jérusalem. 21Jésus lui dit : Femme, crois-moi, l’heure vient où ce ne sera ni sur cette montagne ni à Jérusalem que vous adorerez le Père. 22 Vous, vous adorez ce que vous ne connaissez pas ; nous, nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient des Juifs. 23 Mais l’heure vient – c’est maintenant – où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité ; car tels sont les adorateurs que le Père cherche. 24 Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l’adorent l’adorent en esprit et en vérité. 25La femme lui dit : Je sais que le Messie vient – celui qu’on appelle Christ. Quand il viendra, lui, il nous annoncera tout. 26 Jésus lui dit : C’est moi qui te parle (…)

 

39 Beaucoup de Samaritains de cette ville-là mirent leur foi en lui à cause de la parole de la femme qui rendait ce témoignage : Il m’a dit tout ce que j’ai fait. 40 Aussi, quand les Samaritains vinrent à lui, ils lui demandèrent de demeurer auprès d’eux ; et il demeura là deux jours. 41Ils furent encore beaucoup plus nombreux à croire à cause de sa parole ; 42 ils disaient à la femme : Ce n’est plus à cause de tes dires que nous croyons ; car nous l’avons entendu nous-mêmes, et nous savons que c’est vraiment lui le sauveur du monde.

PSAUMES 33, strophes 1,2,3,4 Réjouis-toi peuple fidèle, dans le Psautier français

 

PRIÈRE D’ ILLUMINATION

Béni sois-tu, Esprit, De chuchoter à tout homme Qu’il est le bien-aimé de Dieu. Il y a ceux que tes feux dévorent. Ceux que tu couves sous la cendre. Ceux qui gémissent vers toi.

Comme des branches incendiées

Ceux qui protègent entre leurs mains .Une modeste lueur,

Ceux qui se souviennent De ton étincelle, jadis

Et ceux qui l’ont oubliée

Ceux que tu éclaires

Et ceux qui s’enfument

Ceux qui n’ont plus d’âtre

Ceux qui ont le cœur en loques,

Mais il n’en est pas un, ô Esprit, à qui, au travers de la nuit, Tu n’aies dit la Nouvelle, et ne sache son âme façonnée par ar ton amoureuse éternité.

 

PREDICATION

silence

ORGUE ou le Choeur de l’Oratoire

 

 

Cantique 69, strophes 8, 9, 10 Veuille exaucer nos soupirs, dans le Louange et Prière

 

 

Annonces et Collecte +  présentation courte par la Pasteure Martina

 

PRIERE D’INTERCESSION (par la Pasteure Martina, traduite par Stefan Siegel). NOTRE PERE

 

BENEDICTION

Que l’Éternel vous bénisse et vous garde; que le Dieu de Jésus-Christ tourne son visage vers vous et vous donne la paix du coeur et les trésors que personne ne peut vous ravir.

Allez en paix, chers frères et soeurs.

 

Chant spontané Bénis ô Dieu nos routes

ORGUE

LA VIDÉO DU CULTE DU 12 OCTOBRE 2025

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