LA PRÉDICATION DU 14 SEPTEMBRE 2025

LECTURE MARC 4

35 Le soir de ce même jour, il leur dit : Passons sur l’autre rive. 36Après avoir renvoyé la foule, ils l’emmènent comme il était, dans le bateau ; il y avait aussi d’autres bateaux avec lui. 37 Survient une forte bourrasque : les vagues se jetaient dans le bateau, déjà il se remplissait. 38Lui dormait à la poupe sur le coussin. Ils le réveillent et lui disent : Maître, nous sommes perdus et tu ne t’en soucies pas ? 39Réveillé, il rabroua le vent et dit à la mer : Silence, tais-toi ! Le vent tomba et un grand calme se fit. 40Puis il leur dit : Pourquoi êtes-vous peureux ? N’avez-vous pas encore de foi ? 41Ils furent saisis d’une grande crainte ; ils se disaient les uns aux autres : Qui est-il donc, celui-ci, que même le vent et la mer lui obéissent ?

 

 

—–

Comment beaucoup de récits des évangiles sont d’abord offerts avec une illusion de familiarité mais si nous cheminons un peu avec eux se révèlent finalement différents et nous proposent de ne pas nous laisser exactement là d’où nous étions partis? Tel sera le mouvement de cette prédication. Celle-ci prendra appui sur le récit présumé bien connu et dit de la tempête apaisée.

Mais déjà c’est un titre incorrect, puisque c’est simplement le titre générique inventé par notre tradition; que chez Marc, il s’agirait moins d’une tempête que d’une grande bourrasque, que l’on ne saura pas s’il si celle-ci a été apaisée ou si tout simplement, comme n’importe quelle bourrasque, elle s’est apaisée.

Mais là ne sera pas l’essentiel; l’essentiel n’est pas cette tempête ou bourrasque. L’essentiel sera à découvrir avec un peu de distance. La distance permise du point de vue des autres barques qui entourent, selon le récit, la barque centrale. Autres barques que nous emprunterons ce matin pour comprendre ce qui se passe de plus interessant finalement que l’action d’un thaumaturge domptant une expression du chaos.

Les évangiles, nous le savons sont tissés de références anciennes et plus ou moins subliminales, comme celle-ci:

Psaume 107,23-30

« 23Ceux qui étaient descendus sur la mer dans des navires, Et qui travaillaient sur les grandes eaux, 24Ceux-là virent les oeuvres de l’Eternel Et ses merveilles au milieu de l’abîme. 25Il dit, et il fit souffler la tempête, Qui souleva les flots de la mer. 26Ils montaient vers les cieux, ils descendaient dans l’abîme; Leur âme était éperdue en face du danger;

27Saisis de vertige, ils chancelaient comme un homme ivre, Et toute leur habileté était anéantie. 28Dans leur détresse, ils crièrent à l’Eternel, Et il les délivra de leurs angoisses;

29Il arrêta la tempête, ramena le calme, Et les ondes se turent. 30Ils se réjouirent de ce qu’elles s’étaient apaisées, Et l’Eternel les conduisit au port désiré. »

ou celle-là:

Psaume 89,9-10

« 9Tu domptes l’orgueil de la mer; Quand ses flots se soulèvent, tu les apaises.. »

et encore, celle-ci: rappelez vous le livre de Jonas quand celui-ci dort profondément dans la cale au milieu d’une grande tempête et qui tout à coup se voit interpelé par les marins qui accèdent à son souhait d’être jeté à l’eau en sacrifice pour que tout revienne au calme. Dans notre récit chez Marc, Jésus dort aussi.

Ainsi les premiers catéchisés recevaient ces récits d’abord dans une certaine familiarité de référence. Ils percevaient le schéma classique : la mer, le lieu du chaos, la tempête: l’épreuve envoyée par Dieu. La perdition assurée et le sauvetage final. Sauf que les évangiles utilisent les cadres habituels pour en faire autre chose, et c’est dans cet augment, dans ces différences que peuvent se découvrir la singularité évangélique, et si je puis dire lanouvelle bonne nouvelle. Et déjà, ces premiers catéchisés, à condition qu’on les autorise à ouvrir leurs yeux et leur entendement, peuvent noter quelques différences: il n’est nullement indiqué dans ce récit que la tempête est envoyée par Dieu, nullement indiqué non plus que les angoisses des marins soient apaisées – au contraire, c’est la terreur qui conclut l’histoire et il n’est évidement pas du tout indiqué que celui a qui décidé de prendre la mer souhaite être jeté à l’eau pour conjurer le sort. Cadre similaire, mais distorsions qui nous emmènent dans un territoire pas forcément connu d’avance.

Marc est le premier à avoir composé sur ce thème de la barque en danger, et le suivront Matthieu et Luc. Ce récit dans Marc n’arrive pas n’importe où: il suit une série d’enseignements en paraboles, ce qui suggère qu’il pourrait être lui aussi une forme d’enseignement: non seulement pour les disciples, qui avaient écouté les paraboles, mais aussi pour les catéchumènes des premières assemblées.

En somme, il pourrait simplement s’agir d’une continuation de l’enseignement mais cette fois par le moyen d’une mise en situation: passons sur l’autre rive, dit Jésus, ce qui pourrait s’interpréter par : abordons maintenant une autre forme d’enseignement.

Les disciples évidemment ne le savent pas, ni ne le comprennent spontanément les premiers lecteurs de Marc, qui voient d’abord- comme nous d’ailleurs qui ne parlons que de tempête apaisée- un énième récit de sauvetage par la puissance du Seigneur. C’est ce qu’on leur fait croire: que cela va être ça.

Emettre l’hypothèse qu’il s’agirait d’une mise en situation permettrait de penser que ce récit est peut être la relation d’un événement réellement survenu, et non pas l’invention d’une histoire fantastique de plus.

C’est à ce moment-là que l’interprète intervient pour changer la mise au point.

Attention, ce n’est peut-être pas d’un miracle qu’il s’agit, ou à tout le moins, ce n’est peut-être pas sur ce point qu’il faut se concentrer si l’on veut en tirer quelque chose de plus interessant qu’un sauvetage du chaos par une puissance miraculeuse.

Rentrons dans certains détails. Je rappelle ici qu’il ne s’agirait pas d’une tempête, mais plutôt d’une bourrasque et en tous les cas pas d’un séisme comme a préféré l’appeler le rédacteur de l’évangile de Matthieu qui montre par ce changement de terme qu’il n’a pas compris l’intention subtile de Marc (ou de Jésus).

Si on dit séisme, évidemment qu’il s’agira d’un miracle si Jésus y met fin.

En revanche, ce que tout le monde sait ou savait et les disciples qui étaient en partie de pécheurs aussi, c’est que le Lac de Tibériade était bien connu pour ses bourrasques qui se produisaient souvent , à cause des courants descendants qui viennent des haute terres situées à l’ouest du Lac. Jésus savait-il que ces tempêtes n’étaient pas des séismes catastrophiques, qu’elles étaient fulgurantes c’est-à-dire intenses, mais d’une durée limitée? Etait-ce muni de ce savoir météorologique que Jésus se permettait de dormir ce que Marc est le seul à préciser avec en plus l’instance qu’il dormait sur un oreiller (Marc voudrait-il dire à ses lecteurs dire que Jésus avait tout prévu?).

En gros, Jésus patiente -il et ne laisserait-il pas ses disciples s’affoler jusqu’à ce qu’ils aillent aller le réveiller d’une façon particulièrement passive agressive, qu’on ne trouve encore que chez Marc : Maître, nous sommes perdus et tu ne t’en soucies pas ?

Alors évidemment, on ne pourra jamais déterminer si Jésus par instinct savait que c’était le moment où la bourrasque allait s’arrêter et que c’est à ce moment là qu’il lui a dit, littéralement non pas uniquement ce fameux « tais toi » viril mais aussi ce qu’on pourrait traduire par «  chhhht »

On ne saurait jamais si Jésus a émis ce chuuut au moment favorable ou s’il est la cause de la remise au calme, mais je vous avoue que personnellement je serais plus ému par la science de Jésus du moment favorable, plutôt que par son éventuelle toute puissance jupitérienne. Mais chacun abordera cette problématique comme il le souhaite et pourra ainsi se révéler à lui-même quelle est sa tendance théologique. Et aussi s’il pense que ce récit se base sur quelque chose de réellement arrivé- comme j’ai tendance à le penser moi-même- ou s’il ne s’agit que d’une histoire imaginaire présentant Jésus comme un maître du chaos.

Mais puisque je suis sur cette voie de comprendre ce texte comme une mise en situation d’enseignement pratique, je collecte l’ argument supplémentaire et décisif que seul Marc met en valeur à ce point. Marc est le seul à marteler le thème de la peur et à poser directement cette question en forme de sentence : Pourquoi êtes-vous peureux ?

Et il poursuit : n’avez-vous pas encore de foi ? Ce qui va produire sur les disciples un effet qui devient un modèle d’ironie littéraire: ils furent saisis d’une grande crainte …

Ce qu’on ferait mieux de traduire par ils furent saisis d’une peur panique, de terreur, d’une peur qui donne envie de fuir.

La question sentence : Pourquoi êtes-vous peureux ? est l’enseignement central de cette mise en situation, aussi bien pour les disciples sur cette barque, mais aussi pour les autres barques qui sont mentionnées dans ce récit et qui accompagnent. Ces autres barques où nous sommes parce que ce récit a donné une place aux observateurs que nous sommes.

Pourquoi sommes nous peureux ? Pourquoi avons nous peur ?

Les raisons affluent. Les bombardements incessants des nouvelles relatant les bombardements incessants et indiscriminés nous font peur. La folie humaine nous fait peur. Le péché humain est terrifiant.

Mais bien au delà de ça, nous ressentons au plus profond de nous notre fragilité et heureusement que notre inconscience nous protège car sinon nous ne ferions plus rien du tout.

Pourquoi sommes nous peureux ?

Mais qui es tu pour nous juger toi qui dors, quelque part peut-être dans ton 7e jour. nous sommes perdus et tu ne t’en soucies pas ?

Evidemment que nous avons du mal à accepter cette réprimande , voire cette insulte à nous adressés, nous traitant de peureux. Alors que tout devrait nous faire encore plus peur, ne serait-ce que le fait de prendre conscience que nous sommes sur une planète elle-même dans une galaxie filant à une vitesse de plus de deux millions de kilomètres à l’heure dans un cosmos présumé infini ? Ça c’est de la tempête ! Pourquoi sommes nous peureux ?

Mais la vraie question aurait-été: pourquoi ne sommes nous pas en permanence plongés dans la peur panique ?

Et c’est à ce moment-là que le point se fait, dans l’esprit du catéchumène qui a reçu ce récit comme un enseignement que désormais il va pouvoir comprendre comme vital en se disant peut-être:

Ma véritable existence se loge et se produit au milieu d’une tempête permanente. Mais je ne la vois pas comme telle. Puisque je suis dedans et que cette tempête permanente est la norme.

Je ne la perçois en effet que dans ses mouvements extrêmes. Mais au fond je sais qu’elle est toujours là. Qu’elle ne cesse jamais. Bien entendu que je suis en danger puisque je suis un être vivant.

Au lieu de me contenter d’être passif agressif avec un Dieu supposé me ramener au calme, je pourrais comprendre que cette attitude est aberrante. Que le calme, en fait, n’existe pas.

En revanche, je pourrais’comprendre simplement – très simplement – que Dieu est là. Et que même si j’ai toutes les raisons du monde d’avoir peur, la simple présence et centralité de ce Dieu dont je me révèle la présence, non pas me rassurent, mais balayent toutes les raisons d’avoir peur.

Ce n’est pas la tempête qu’il calme. C’est ma peur de celle-ci. La simple peur de la vie telle qu’elle se produit. La véritable conscience de l’existence de Dieu me suffit.

Le disciple, le catéchumène, les spectateurs dans les autres barques sont invités à comprendre qu’ils peuvent désormais n’avoir plus jamais peur de rien.

AMEN

LES TEXTES DE LA LITURGIE

TEXTES DE LA LITURGIE DU CULTE DU 14 SEPTEMBRE 2025

ORATOIRE DU LOUVRE

ORGUE

SALUTATION ANNONCE DE LA GRACE

Mais qu’à cela ne tienne,

nous sommes ici pour entendre la parole de Dieu

C’est au nom du Seigneur que nous sommes invités aujourd’hui, premier jour de la semaine à vivre ce culte.

Nous le célébrons vivant au milieu de nous et nous nous sentons vivants au milieu de lui.

Pour le nom de Jésus-Christ, sentez-vous fraternellement accueillis.

La grâce et la paix sur chacun et chacune d’entre vous

Vous, qui avez pu vous déplacer au Temple de l’Oratoire du Louvre et vous sur internet: tous et toutes, soyez les bienvenu.e.s !

Chant spontané : Bénissons Dieu le seul Seigneur (Psaume 134)

LOUANGE, Dans un des psaumes de la Bible, le numéro 27, les paroles racontent une personne qui exprime sa certitude que le Seigneur est sa lumière, son salut, – de qui aurait-il peur ? –

que le Seigneur est le refuge de sa vie – de qui aurait-il crainte ?

Il ose dire que, même si une armée- en hébreu une multitude infinie- camperait contre lui, son coeur ne se troublerait pas.

comment donc ne pas te louer ?

Pour ta joie qui irrigue mes actions, je te loue.

Pour ta bonté qui transforme mon regard, je te loue.

Pour ta fidélité qui me donne du souffle et du courage, je te loue.

CHANT PSAUMES 25 strophes 1, 2, 3, 4

VOLONTÉ DE DIEU

Trouvons une expression de la volonté de Dieu dans l’évangile de Jean, au chapitre 15,où nous lisons ce passage où Jésus dit:

Ce n’est pas vous qui m’avez choisi; mais moi je vous ai choisis et vous ai établis pour que vous alliez et portiez du fruit

et puis loin

Ce que je vous commande, c’est de vous aimer les uns les autres.

Chant spontané Parle, parle Seigneur, ton serviteur écoute

PRIÈRE DE CONVERSION (repentance)

 

Il fallait Seigneur qu’enfin je me relève de mes diverses génuflexions devant n’importe qui et n’importe quoi pour qu’enfin je m’abaisse de nouveau mais seulement devant Toi.

Et cela pour te dire, puisqu’on m’a enseigné que tu entendais -mais est-ce que moi j’ai entendu ce qui m’a été annoncé ?- et cela pour te dire enfin que je ne veux plus compter que sur ta grâce.

Chant spontané J’aime mon Dieu car il entend ma voix

PROCLAMATION DU PARDON

Le Seigneur a compassion car Il sait de quoi nous sommes pétris, il se souvient que nous sommes poussière, il sait même combien nos pensées pour lui sont volatiles.

L’humain, ses jours sont comme l’herbe, il fleurit comme la fleur des champs.

Qu’un souffle passe sur lui, et il n’est plus, jamais plus il ne connaîtra sa place.

Mais qu’importe de quoi nous sommes faits et de qui nous sommes faits, la miséricorde du Seigneur s’étend d’âge en âge pour ceux et celles qui le respectent et sa justice elle vient sur les filles et les fils de leurs filles et leurs fils, sur ceux et celles qui gardent son alliance, qui se souviennent de ses commandements et les accomplissent.

Chant spontané O que c’est chose belle

CONFESSION DE FOI

Je Te crois

Eternel lié au déroulement du temps,

Esprit greffé à nos âmes d’humains

Je Te crois

si naturel à moi que souvent je t’oublie

d’une présence sans faille

jusqu’aux moindres replis, jusqu’aux moindres détails

Contorsionniste : infiniment grand, infiniment petit

Je Te crois tout à la fois large d’épaule et trop souvent meurtri

Je Te crois d’une telle évidence et sans aucune preuve de toi, sans preuve de ton contraire

séduite par ton insaisissable ingéniosité

je Te crois responsable du re-surgissement permanent de la Vie

Je Te crois pour l’irraisonnable raison d’espérer

pour le sens de l’alliance, le sang neuf à créer

le gage des naissances et les seuils à franchir.

Chant spontané Grand Dieu nous te bénissons

Doxologie: «Gloire à Dieu dans les cieux et sur la terre, et d’éternité en éternité».

LECTURE MARC 4

35 Le soir de ce même jour, il leur dit : Passons sur l’autre rive. 36Après avoir renvoyé la foule, ils l’emmènent comme il était, dans le bateau ; il y avait aussi d’autres bateaux avec lui. 37Survient une forte bourrasque : les vagues se jetaient dans le bateau, déjà il se remplissait. 38Lui dormait à la poupe sur le coussin. Ils le réveillent et lui disent : Maître, nous sommes perdus et tu ne t’en soucies pas ? 39Réveillé, il rabroua le vent et dit à la mer : Silence, tais-toi ! Le vent tomba et un grand calme se fit. 40Puis il leur dit : Pourquoi êtes-vous peureux ? N’avez-vous pas encore de foi ? 41Ils furent saisis d’une grande crainte ; ils se disaient les uns aux autres : Qui est-il donc, celui-ci, que même le vent et la mer lui obéissent ?

 

PSAUME 127, strophes 1, 2, 3

PRIÈRE D’ ILLUMINATION

À toute heure, le soir, le matin et à midi,
Dieu de bonté, ta miséricorde ne s’achève pas.

Seigneur, nous te remercions de nous avoir réunis en ta présence.

Ouvre, par ton Esprit, nos esprits et nos cœurs à ta vérité.

Père éternel, tes grâces ne tarissent jamais,Depuis toujours nous espérons en toi.

ORGUE

PREDICATION

ORGUE Cantique 178 strophes 1, 2, 3, 4, 6

Annonces et Collecte

PRIERE D’INTERCESSION

Voici que je t’amène mes semblables

Regarde celui qui compte ses pilules chaque matin

Contemple celle qui ferme les yeux dans un des premiers métros pour ne plus voir son reflet dans la vitre parce qu’il est trop tôt pour aller travailler

Tu as vu celui qui se réveille seul et qui accomplit son rituel de préparer deux tasses ? Celui qui est tellement seul que personne ne sait qu’il est seul?

Et cette femme qui est obligée de sourire alors que ses genoux la trahissent?

Et cet enfant qui se cache aux récréations parce que les autres le harcèlent?

Voici que je t’amène mes semblables comme moi-même

Que quelqu’un dise leur prénom comme s’il avait de l’importance. Que quelqu’un dise leurs noms plutôt que fournir des statistiques où des anonymes s’entassent.

Voici que je t’amène mes semblables comme moi-même

Je n’ai pas envie mais je t’amène aussi ceux qui gouvernent et se trompent, ceux qui trahissent et mentent, ceux qui n’empêchent pas la catastrophe alors qu’ils le pourraient- simplement parce qu’ils ont peur?

Nous sommes tous là, en fait. Debout ou cassés, à chercher le sens de nos gestes.

(Béatrice….)

Je t’amène aussi notre seule patrie, notre seule mère, notre seule terre, cette création de Toi, afin que tous ceux et celles qui l’habitent cessent de la meurtrir et de la défigurer.

Je t’amène ceux et celles qui consacrent leurs forces à restaurer la paix et à construire la justice.

Je t’amène ton église, qu’elle soit, devienne ou reste ce lieu fraternel où sont vécus le service et le pardon, pour que toutes les générations y aient leur place et s’engagent dans le chemin proposé par le Christ. Accueille mes semblables, accueille tes semblables, accueille notre prière et fais-nous la grâce d’entrer toujours plus profondément dans ta pensée de ton service

Amen. NOTRE PERE

BENEDICTION

On t’a dit, ô humain, ce qui est bien et ce que l’Eternel demande de toi: c’est de faire ce qui est juste, d’aimer la miséricorde et de marcher humblement avec ton Dieu.

Le Seigneur vous bénit et vous garde. Le Seigneur fait resplendir sur vousf sa lumière et vous accordetf sa grâce. Le Seigneur tourne sa face vers vous et vous donne la paix. – Amen

Chant spontané Bénis ô Dieu nos routes

ORGUE

LA VIDÉO DU CULTE DU 14 SEPTEMBRE 2025

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